six personnes en garde à vue, soupçonnées d’être impliquées dans l’incendie du commissariat de Pissevin

Dans la nuit du 20 au 21 août, l’incendie a ravagé un local attenant au tout nouveau commissariat de police du quartier sensible Pissevin à Nîmes (Gard). Deux mois et demi après l’incendie, six personnes, dont trois mineurs, ont été placées en garde à vue, mardi 5 novembre, indique le parquet de la ville dans un communiqué.

Les six suspects, tous originaires de Nîmes, ont entre 15 et 28 ans et sont soupçonnés d’être impliqués dans cet incendie. L’enquête a rapidement déterminé que l’incendie avait débuté « par une propagation massive de combustible via la cheminée d’une boucherie alors en construction », à côté du commissariat, dont le bâtiment avait été « affecté dans sa solidité par les conséquences de l’incendie ». » explique le parquet de Nîmes.

Les six suspects sont connus pour trafic de drogue mais, “en l’état de l’enquête, rien n’établit avec certitude un lien entre les destructions par incendie et le trafic de drogue”, a indiqué le parquet.

Ce tout nouveau commissariat, situé dans le quartier de Pissevin, l’un des plus pauvres de France, en proie au trafic de drogue, n’avait pas encore été inauguré.

Le bâtiment avait été promis par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, au lendemain de la mort tragique d’un garçon de 10 ans, Fayed, victime d’une balle perdue à quelques pas de là un an plus tôt.