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Sept questions à C4pitals, finaliste à Quel Talent !


Environ 90 % des membres de la troupe C4pitals dansent au même studio F4ctory à Sainte-Catherine depuis l’âge de trois ans. Même s’ils font partie d’autres groupes, C4pitals est leur point de rassemblement, leur famille. C’est peut-être l’un des ingrédients qui ont permis à la troupe de 27 danseurs d’accéder à la finale du Quel talent !. Sans oublier le travail acharné qui fait plus que jamais partie de leur quotidien en vue de la préparation de la dernière étape, qui sera diffusée le 11 novembre.

Comment avez-vous réagi lorsque vous avez appris que vous étiez qualifié pour la finale ?

Camille Robert, 23 ans : « On ne s’y attendait vraiment pas. Nous avons travaillé dur sur notre numéro, mais la concurrence a été rude en demi-finale. Il y avait une chance que nous n’y parvenions pas. Nous étions tous très en colère, un peu sous le choc, et nous avions hâte de voir la suite. »

Au début de la compétition, pensiez-vous accéder à la finale ?

Zoé Campeau, 18 years old: « Nous n’aurions jamais pensé arriver aussi loin. Pour nous, troupe de danse amateur, c’est une expérience à laquelle nous rêvions d’avoir accès. C’était inattendu. Nous sommes très fiers d’être arrivés jusqu’ici.
Catherine Beauregard, l’une des trois coaches : « Notre objectif était aussi de leur faire vivre une expérience d’audition. Et une chose en a entraîné une autre, cela a évolué vers quelque chose de plus grand !

Après la représentation en demi-finale. (Photo : avec l’aimable autorisation de Bertrand Exertier)

En demi-finale, le juge Serge Denoncourt s’est montré un peu critique, affirmant vouloir se faire surprendre davantage par C4pitals. Comment avez-vous reçu ce commentaire ?

Jade Mécoli, 27 ans : « On l’a bien pris. C’est sympa de recevoir des commentaires constructifs, ça donne des choses à travailler pour la finale. Nous nous sommes concentrés sur cela pour le prochain numéro.

Justement, est-il possible d’en savoir un peu plus sur cette dernière problématique ?

Catherine Beauregard : « Tout ce que nous pouvons dire, c’est que notre objectif est de répondre directement au commentaire de Serge. Nous mettons plus de surprises dans notre acte.

« Et ce qui nous a aussi plu dans la demi-finale, c’est aussi les commentaires de Rachid Badouri et de Marie-Mai, qui ont bien vu le niveau de difficulté, avec les chaises. Ils ont compris le risque que nous avons pris.

L’originalité des chorégraphies a été soulignée à quelques reprises. D’où vient cette inspiration ?

Catherine Beauregard : « Nous sommes une équipe de trois coachs : Valentina Mantas, Marie-Neika Aubas et moi. Nous avons chacun nos atouts et nos stratégies. Alors, on se concerte et c’est à partir de nos trois têtes qu’on élabore un numéro.

Après avoir exploré l’univers d’un orchestre et de son chef lors d’une scène précédente, la troupe a proposé un numéro à l’ambiance différente. (Photo : Bertrand Exertier)

Comment se déroulent les entraînements pour la finale ?

Camille Robert : « Cela devient de plus en plus intense, nous sommes plus concentrés que jamais. Tant qu’on est en finale, on veut tout donner, faire le meilleur numéro, en faire notre meilleure performance sur scène. Nous ne perdons pas une minute. On a des entraînements, 2h30, 3h, 4h… Quand je parle d’intensité, ce sont les blessures, les bleus.

Catherine Beauregard : “Avec la fatigue, le nombre de pratiques est exponentiel, mais ça vaut le coup !”

Comment avez-vous évolué au cours de cette expérience ?

Les trois danseurs : « Nous avons appris à travailler ensemble, en groupe, et à travailler aussi à la maison. C’est aussi beaucoup une question d’éthique de travail, de professionnalisme, de notre autonomie. Ayez une réflexion un peu plus critique sur votre propre danse. Et soyez plus rigoureux aussi. Nous sommes dans cette démarche depuis plusieurs mois, mais il faut continuer.

Catherine Beauregard : « Ce ne sont pas des danseurs professionnels, qui s’y consacrent à plein temps : ils ont un travail, vont à l’école, s’entraînent le soir et le week-end. Il s’agissait de les amener à penser comme un danseur professionnel, à augmenter le niveau d’éthique, de rigueur, à franchir les barrières du progrès dans un contexte très rapide.

Si C4pitals gagne et met la main sur 100 000 $, la troupe souhaiterait améliorer ses compétences et faire progresser sa carrière, notamment en recherchant une formation complémentaire à l’extérieur.

La finale sera retransmise en direct le 11 novembre. C’est le public qui désignera le grand gagnant.

Une autre candidate de la Rive-Sud s’est rendue en finale, la danseuse châteauguoise Lil Zak.

 
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