Une femme aux origines mixtes, au parcours pionnier. C’est globalement ce que l’on retient de Kamala Harris. Mais qui est-elle, à part ça ? Alexis Buisson, auteur de « Kamala Harris, la biographie », aux éditions l’Archipel, dresse le portrait du vice-président américain dans Point J.
«Son père était originaire de la Jamaïque et sa mère d’Inde. Tous deux ont grandi dans l’ombre du colonialisme et se sont rencontrés à Berkeley, le chaudron des droits civiques », se souvient le correspondant à New York. Le couple se rencontre lors d’une conférence sur les questions raciales. Si ce vivier est favorable à la politique, c’est d’abord vers une carrière juridique que se tourne le Californien.
Kamala Harris a été élue procureure de San Francisco en 2003, puis de l’État en 2010. Elle est surnommée « top flic ». « Tout au long de sa carrière, elle a dû équilibrer entre des électeurs très progressistes mais aussi des forces plus conservatrices comme la police, avec qui elle travaille », analyse Alexis Buisson.
Kamala Harris est pragmatique, elle n’est pas dans l’idéologie
En 2017, elle devient sénatrice et, en 2020, elle est choisie comme colistière par Joe Biden et devient vice-présidente.
Quel est son bilan en tant que vice-présidente ? Quelles sont ses convictions les plus profondes ?
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Caroline Stevan et l’équipe du Point J
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