Les participants ont validé l’initiative et baptisé leur association « Chausseloup prend l’eau ». Un bureau a été installé. Clémence Pivetaud a été élue présidente, Christophe Jouot vice-président, Isabelle Vergnaud secrétaire et Bérangère Sucharina secrétaire adjointe.
Pour l’instant, aucun trésorier n’a été choisi, l’association n’ayant à gérer aucun fonds a priori. « L’objectif de l’association est de regrouper les habitants ayant subi des dégâts lors des différentes inondations et de représenter les victimes auprès des différents organismes concernés » explique Clémence Pivetaud.
« Avant ces constructions, tout allait bien »
Christophe Jouot ajoute : “Notre rôle est d’agir en groupe plutôt qu’individuellement et en nous associant, nous serons plus crédibles et nous pourrons saisir la justice plus facilement en cas de besoin.”
Dans la salle, quelques voix se sont élevées, comme Danièle Take, habitante du nouveau bâtiment de l’OPHLM en Angoumois : « J’ai emménagé en juillet dernier et mon logement est déjà moisi ». Bérangère Sucharina, habitante du quartier depuis 1996, rappelle que « la première crue a eu lieu en 2012, suite à la mise en crue du ruisseau par l’aménageur du petit lotissement situé en amont. Avant ces constructions, tout allait bien. Ma maison présentait quelques traces d’humidité alors qu’aujourd’hui nous avons de l’eau en permanence. »
Jean Francis Berton propose à l’association de faire son propre diagnostic. Les habitants réclament des mesures d’urgence pour être protégés pour cet hiver et envisagent de contacter Julien Courbet et les associations de consommateurs.
Hélène Gingast, la mairesse, présente à l’assemblée, a apporté son soutien à la démarche et a conclu que « la mairie s’est emparée du sujet. Nous avons un héritage. Nous n’allons pas fuir nos responsabilités. Nous devons réduire le risque.
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