Outre cette future résidence étudiante (lire par ailleurs), le marché immobilier a-t-il déjà enregistré ses premiers hauts et bas, alors que les étudiants de l’INU Champollion viennent de s’installer à Saint-Eloi ? Oui, selon certains professionnels. « Clairement, ce regroupement des deux universités dynamise le marché, la demande est désormais plus forte dans le quartier », confirme Thomas Lacombe, responsable de l’agence immobilière Orpi Bourran.
Avec environ 3 000 étudiants au total, il faut dire que Rodez peut compter sur une belle dynamique, symbolisée par la création de ce campus. « Les conséquences sont déjà constatées », poursuit Véronique Chirac, directrice du Comité pour un logement indépendant pour les jeunes, qui accompagne les étudiants ruthènes dans leur recherche d’un logement. De plus en plus de logements partagés sont proposés dans des maisons individuelles situées à proximité des universités par exemple, où les résidents louent une chambre à des étudiants.
Mais une demande croissante et un secteur à potentiel signifient aussi une hausse des prix, c’est en tout cas ce que constate Craj. « Hors charges, pour un studio, il y a deux ans, il fallait compter autour de 270 €, aujourd’hui, c’est plutôt 300 € », précise Véronique Chirac, soit une hausse de l’ordre de 11 %, particulièrement observée sur les petites surfaces.
Dans ce contexte, l’association oriente les étudiants vers des logements sociaux, même si peu d’entre eux réfléchissent à entreprendre cette démarche. Surtout en agglomération, l’Office public habitat Rodez Agglo est en charge de la résidence Camonil-Leclerc, seule résidence labellisée par le Crous, qui compte 65 logements, ou encore celle baptisée « le Parc », inaugurée en octobre 2023 à Saint-Éloi. Il propose 30 hébergements réservés aux moins de 30 ans.
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