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Devenir arbre après la mort, la nouvelle tendance funéraire qui prend racine en

C’est un sujet au cœur de l’actualité. Il y a quelques jours, le 1er novembre plus précisément, nous avons célébré la Toussaint, la fête de nos défunts. Une occasion particulière au cours de laquelle les Français rendaient hommage à leurs proches décédés en décorant principalement les tombes de magnifiques plaques commémoratives ou de bouquets. Même si la mort est souvent un sujet tabou, il faut néanmoins y penser. Des centaines de Français se rendent chaque jour dans les pompes funèbres pour découvrir les possibilités d’inhumation. Partout en , les alternatives ne sont pas aussi variées que celles proposées par nos voisins européens.

Habituellement, les choix échouent entre enterrement et crémation. Nous sommes donc nombreux à prendre le temps de sélectionner le matériau, la couleur, les ornements et les dimensions du cercueil ou de l’urne en fonction de l’inhumation ou de la crémation prévue. Ces décisions, bien que parfois difficiles à prendre, sont souvent guidées par des considérations émotionnelles et culturelles. Mais ces deux rites ne sont pas les seuls à exister. Récemment, une nouvelle tendance funéraire est apparue et pourrait bien devenir une prochaine option proposée en France. Ce dernier vous invite à devenir un arbre. Explications.

Qu’est-ce que cette nouvelle tendance funéraire ?

L’idée peut paraître folle. Pourtant, c’est bel et bien réel. En effet, depuis quelques temps, une entreprise propose de vous transformer en arbre à votre mort. Cette tendance n’est pas nouvelle puisqu’elle existe depuis les années 1990 outre-Manche. Mais cette dernière arrive à peine en France via la plateforme de financement participatif Kickstarter. Le nom de ce projet ? Là Urne bios.

“Le but de cette urne est d’offrir une alternative durable pour se souvenir des personnes décédées, de manière naturelle et contemporaine”explique l’entreprise sur son site. Outre le retour à la nature, cette dernière vend cette alternative funéraire à moindre coût par rapport aux autres possibilités disponibles en France. Comptez 145$ (soit un peu plus de 120€) pour profiter de cette option naturelle et écologique. Deux Italiens ont également imaginé leur propre déclinaison de ce concept. La société s’appelle Capsula Mundi.

Comment se déroule cette nouvelle inhumation arrivant en France ?

Dans les deux cas, le principe de cette nouvelle sépulture reste le même. Au lieu de choisir un cercueil, vous sélectionnez une urne biodégradable qui répond à vos attentes. Mais attention, cette dernière n’est pas destinée à être brûlée comme lors de la crémation. En effet, cette urne commercialisée par la société italienne devient en réalité “pouvoir”. Celui-ci sera planté en terre avec une graine jusqu’à ce que cette dernière grandisse et devienne un arbre. Le corps du défunt est placé en position fœtale dans une nacelle en forme d’œuf.

Pour l’Urne Bios, le principe est légèrement différent car ce sont les cendres de la personne décédée qui seront versées dans cette grande urne. Ce dernier est recouvert de terre et une graine est ensuite plantée comme pour la première option. Les parois de l’urne sont remplies d’eau. Vous verrez, au fil des années, l’arbre va commencer à pousser. Ce qui rend cette urne très spéciale, c’est l’endroit où elle peut être plantée. Après avoir préalablement demandé l’accord de la mairie de la commune de naissance du défunt, vous avez la possibilité de placer cet arbre dans un espace privatif tel que le jardin de votre logement.

Pourquoi cette nouvelle sépulture est-elle considérée comme l’avenir des funérailles en France ?

À l’avenir, les entreprises qui mènent ce type de projets souhaiteraient que ces urnes deviennent un peu la norme. « Actuellement, pour fabriquer un cercueil, il faut abattre un arbre. Cependant, le cercueil a un cycle de vie très court et un fort impact environnemental. C’est nécessaire entre 10 et 40 ans pour qu’un arbre atteigne sa maturité, alors que le cercueil ne sert que quelques jours ! Nous voulons planter des arbres au lieu de les abattre. “, précise la société italienne Capsula Mundi.

crédit photo : Shutterstock
Arbre dans un cimetière

En attendant, d’autres alternatives sont également disponibles. Pour améliorer votre empreinte écologique, vous pouvez également opter pour un cercueil en carton.

 
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