L’homme, mis en examen pour le meurtre de son petit garçon dont le corps couvert de coups a été retrouvé en septembre 2023 au domicile familial à Perpignan, mais aussi pour tentative de meurtre sur ses deux petites filles, était jugé ce jeudi 24 octobre 2024 devant la justice. tribunal correctionnel pour un dossier antérieur. Des coups infligés à ses trois enfants, dénoncés plus de trois mois avant la mort tragique d’Imran.
Terrible coïncidence du calendrier. Quelques heures après la découverte du corps d’Emilio, l’adolescent de 14 ans battu à mort au domicile familial à Alénya, le père d’Imran, autre martyr de 7 ans, a été appelé à comparaître ce jeudi 24 octobre devant le tribunal correctionnel de Perpignan.
Le 14 septembre 2023, Salim B. s’est rendu dans une maison funéraire pour chercher des informations en vue de la récupération du corps de son fils qui venait de décéder, a-t-il affirmé. Interloqué par cette demande, l’employé a alerté la police. Qui avait découvert l’enfant sans vie, le corps couvert de bleus et en partie gelé, tandis que ses deux petites sœurs, âgées de 2 et 3 ans, avaient été emmenées aux urgences de Perpignan par d’autres membres de la famille, présentant elles aussi de multiples traces de traumatismes. Mis en examen pour « meurtre et tentative de meurtre sur mineur de moins de 15 ans », l’homme de 29 ans a été immédiatement écroué.
L’accusé a reconnu les coups infligés aux enfants
L’affaire n’est pas close, aucune date de procès n’a été fixée et ce n’est pas de cette procédure pénale dont le père devait répondre le 24 octobre mais des violences commises contre Imran, ses deux sœurs et sa compagne. et mère des trois petits en juin 2023. A cette époque, une plainte a été immédiatement déposée, des enquêtes ouvertes par les forces de l’ordre et des certificats médicaux ont été établis faisant état de traces de coups sur le corps d’Imran. Soit trois mois avant le drame et autant de temps pendant lequel la vie de l’enfant aurait peut-être pu être épargnée. Sans compter que la famille était aussi déjà sous le radar des services sociaux. Pourquoi aucune mesure n’a-t-elle été prise ? La question n’a pas encore reçu de réponse.
Le père a refusé d’être expulsé du centre pénitentiaire pour comparaître à cette audience. Il avait néanmoins reconnu les faits reprochés aux enfants, comme le rappelle son avocat Me Gérald Brivet-Galaup qui a à l’inverse plaidé en faveur de l’acquittement concernant les violences sur sa concubine. Le tribunal a cependant déclaré l’accusé coupable de toutes les accusations et l’a condamné à 18 mois de prison. Sans que les juges ne se prononcent sur l’altération du discernement qui a été retenue par les experts psychiatres dans le cadre de l’enquête sur la mort du petit garçon et les mauvais traitements subis par les petites filles. Les spécialistes concluent que «schizophrénie de longue date et profondément enracinée.
« L’image d’Imran occupait toute la place dans ce procès. On a l’impression de perdre un peu le lien avec la rationalité. Cela peut se comprendre sur le plan humain mais, sur le plan juridique, ce n’est pas le cas. “n’est pas satisfaisant”, explique l’avocat. Qui a donc interjeté appel de ce jugement. En attendant la suite de l’enquête et d’éventuelles nouvelles déclarations de Salim B. Là aussi, il aurait avoué tous les actes criminels qui lui sont imputés, en revanche, il n’aurait fourni aucune explication sur leur déroulement, et notamment sur leur portable.
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