De la “clichés dénigrants envers les élus [qui] ne sont pas admissibles« . C’est ainsi que David Lisnard a reçu les commentaires de l’agro-climatologue franco-libanais Serge Zaka interrogé par Nice-Matin dans l’article Inondations en Espagne : « Si une telle tempête survient à Nice ou à Cannes, le nombre de morts sera encore plus élevé », prévient l’agroclimatologue Serge Zakapublié le 1er novembre.
La municipalité a publié un communiqué le même jour, dans l’après-midi. Elle a souhaité «fournir des détails», avons-nous écrit à la mairie tandis que l’expert affirmait dans l’article de notre quotidien que «Cannes serait une « catastrophe urbanistique » et que “la balle n’est plus dans le camp des scientifiques, elle est dans le camp des politiques. Mais ils ne veulent pas sortir les mains de leurs poches.».
« L’urbanisation à Cannes s’est faite au cours des siècles précédents »
L’édile cannois dresse alors une liste en neuf points des actions entreprises par la municipalité pour «rétablir les faits, et strictement les faits, pour la bonne information [des] lecteurs« .
David Lisnard déclare que «L’urbanisation à Cannes s’est réalisée au cours des siècles précédents. A cette époque, les permis de construire n’étaient pas délivrés par les maires mais par l’État.« .
Il affirme que « Les maires sont en première ligne pour lutter contre le risque d’inondation“et ça lui-même”a créé, en 2014, une délégation aux grands risques composée de prévisionnistes pour anticiper les risques et protéger au mieux la population“, lequel “la mairie a mis en place des systèmes d’alerte multiples et efficaces« .
L’édile des Républicains souligne la création de «poste de commandement municipal de la sécurité [pour] coordonner efficacement les interventions et favoriser une prise de décision rapide en cas de crise majeure” et “politique offensive [de la municipalité et de l’agglomération Pays de Lérins] lutter contre les inondations grâce à son programme d’action et de prévention des inondations (Papi), qui a engagé un investissement sans précédent de 145 millions d’euros sur 18 ans« .
Pointant notamment «l’élargissement des cours d’eau et la création de bassins de rétention, mais aussi la mise en place d’un système de pompage des eaux pluviales et la destruction de bâtiments construits il y a des décennies dans des zones inondables« .
“Soyez précis“, “acquisition et préservation de 80 000 m2 de terrain depuis 2016“, de nouveaux secteurs”inconstructibles», création de «11 nouvelles places en 10 ans», énumère-t-il.
“Comme vous pouvez le constater, personne ne reste localement « les mains dans les poches » face à des risques majeurs, contrairement à ceux qui ne commentent qu’avec beaucoup de conjectures et de jugement.», conclut David Lisnard.
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