Samedi soir, Guingamp recevait l’équipe de Grenoble pour un match qui avait démarré sur les chapeaux de roue avec un premier but inscrit par l’EAG en début de match. Afin que le match se déroule dans les meilleures conditions possibles, les premiers intervenants de la Protection Civile, répartis dans tout le stade, ont surveillé l’état de santé de chacun.
Entre 50 et 1 500 heures de bénévolat par an
« Il y a seize secouristes lors d’un match de Ligue 2 et 34 pour un match de Ligue des champions », explique Adrien Le Breton, président départemental de la Protection civile. Ils sont quatre secouristes en bord de terrain et en binôme dans chaque tribune et à l’infirmerie publique. En cas de blessure d’un joueur, l’équipe de terrain le prend en charge à l’infirmerie proche de son vestiaire. Pendant la période de traitement, nous nous réorganisons pour fournir le nombre de secouristes requis. » Secouristes tous qualifiés.
L’association compte 400 secouristes bénévoles répartis en neuf branches autonomes en matériel et en personnel. En fonction de son engagement, chacun fait du bénévolat entre 50 et 1 500 heures par an. « Nous travaillons avec l’EAG depuis deux ans. Lors de notre premier match, deux joueurs sont entrés en collision et nous avons dû nous occuper des deux joueurs en même temps, ce qui est vraiment rare », se souvient le chef de la Protection Civile avant de reprendre son poste.
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