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le stand-up s’impose sur la scène toulousaine

l’essentiel
A Toulouse, ces dernières années, le stand-up est en plein essor. Des dizaines de bars proposent chaque semaine des soirées dédiées.

Le Boudu Pont, Les Chenapans, L’Alegria, Le Little Big… De plus en plus de bars et restaurants proposent des soirées stand-up dans la Ville rose, qui n’échappe pas à un phénomène national. Ce format de spectacles humoristiques, principalement venus des États-Unis, connaît un succès partout en . Selon Matthis Bligny, comédien toulousain, « le stand-up est une forme de culture populaire, accessible à tous. Ça permet d’aller voir un spectacle d’une heure, pour un prix raisonnable, souvent au chapeau [participation libre, NDLR]

Le boom du stand-up toulousain a bel et bien eu lieu en 2020. « Après la période Covid, il y avait un besoin de s’amuser et de rire », analyse Noam Berrebi, fondateur de « Stand up for you », une entreprise qui organise des soirées dédiées dans différents lieux. dans la Ville Rose. Une manière de diversifier l’activité pour des bars ouverts à la discipline. C’est le cas du Little O’Clock, qui accueille une fois par semaine, dans sa cave, le collectif Superset, le temps d’un set : six ou sept comédiens se relaient sur scène pendant une dizaine de minutes chacun.

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Une autre forme de culture

«Ça nous amène une clientèle différente, des gens entre 30 et 40 ans, qui consomment plus qu’un public plus jeune», explique Laurie Tournie, une des gérantes de l’établissement. “Et cette activité nécessite peu d’investissements.” Au Flashback Café, ouvert en septembre 2023, la programmation du stand-up était « une évidence », affirme le gérant Julien Soudet. “Nous sommes un lieu culturel, avec des concerts, des spectacles de drag queen… Notre scène devait aussi recevoir de l’humour.” En décembre prochain, le lieu inaugurera un nouvel événement, un spectacle d’improvisation, avec la venue pour l’occasion de l’humoriste et comédien Gérémy Crédeville.

Cette croissance permet également aux talents toulousains de se développer davantage. Ils sont entre 20 et 30 à s’essayer à la discipline à Toulouse. « Nous sommes mieux lotis que jamais », confirme Romain Simancas. “Si on anticipe nos prestations, en contactant les collectifs à l’avance, on peut faire plusieurs scènes dans la même semaine, dans des quartiers différents.” Lui, déjà bien implanté dans le milieu, présentera son spectacle le 16 novembre à la Petite Comédie.

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L’espoir d’un véritable comédie club toulousain

Marine Richard, une autre comédienne, joue souvent le rôle de maîtresse de cérémonie lors des soirées organisées par « Debout pour toi ». «Ça commence à être vraiment sympa pour nous», dit-elle. “Mais avec tous les nouveaux lieux et rencontres qui se créent, ceux qui ferment, il faut être solides pour suivre le rythme.” Pour l’instant, elle ne peut pas vivre de l’humour et garde son travail à côté. Tout comme Matthis Bligny.

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Seul bémol à Toulouse : l’absence d’un véritable club de comédie, 100 % dédié à la pratique, comme on en trouve à Paris, ou encore Bordeaux, Montpellier, bien que des villes plus petites. «Nous sommes complètement en retard», reconnaît Matthis Bligny. « Mais dans ce type d’établissement, la partie administrative est différente, elle nécessite une logistique avec des coûts fixes, comme une salle de spectacle classique », explique Noam Berrebi. Malgré tout, certains voient de belles perspectives pour l’avenir du stand-up à Toulouse. « Ce serait la cerise sur le gâteau », assure Romain Simancas. “Pour le lieu où nous filmer et diffuser les vidéos sur les réseaux sociaux, comme une sorte de média.”

Où voir du stand-up à Toulouse,

A Toulouse, on peut voir du stand-up certains mardis au Mamagayo (46 place Anatole France) ou à l’Alegria (61 avenue Camille Pujol). Les mercredis au Little O’Clock (75 allées Jean Jaurès), au Little Big Bar (3 rue des Blanchers) ou chez Monsieur Georges (20 place Saint-Georges). Les jeudis chez Billy Brandy (35 grand rue Saint-Nicolas). Les vendredis aux Chenapans (1 rue des Chalets), etc.

 
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