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Lausanne est-il avantagé pour le derby contre le Servette ?

Comment la Ligue suisse de football a-t-elle conçu son calendrier ? Il était peut-être impossible de voir les choses autrement, mais il est raisonnable de s’interroger sur l’organisation de la semaine et sur ce que cela implique en termes d’équité. Autrement dit, est-il tout à fait logique que Lausanne rencontre Yverdon cinq jours avant le derby contre le Servette, alors que les Grenat reçoivent Lucerne deux jours plus tard ?

Autre remarque, le derby de la Tuilière dimanche n’aurait-il pas pu se jouer à 16h30, au lieu de 14h15, sachant qu’à ce niveau-là, toutes les heures supplémentaires de récupération valent la peine d’être prises ?

Bref, le calendrier est ainsi fait, et le LS-Servette jouera comme prévu. Sans que cela supprime une question : les Vaudois sont-ils avantagés ? “Cela dépend de la façon dont on optimise ce temps”, a déclaré Antoine Bernède après la victoire 3-0 aux Municipales mardi. Parfois, plus vous jouez, mieux vous vous sentez.

Il vaut sans doute mieux être à la position lausannoise. Même si, du côté de Genève, on préfère ne pas se lamenter. “Ce n’est pas un problème, mais ce n’est pas non plus un avantage, c’est sûr”, souriait Thomas Häberli jeudi soir. C’est comme ça. Nous devons nous adapter. Et pas seulement en termes de récupération.

«Nous sommes en forme», assure Théo Magnin. Ce sera principalement le fait de passer d’un terrain difficile comme celui de la Praille à celui synthétique de La Tuilière qui sera peut-être un peu plus difficile. Mais nous sommes prêts, il ne faut pas voir cela comme un problème.»

C’est tout l’enjeu du Servette : pouvoir « switcher » pour passer d’une pelouse naturelle dans un état déplorable et molle à une moquette artificielle et relativement dure comme celle du LS. Et ce, avec une seule véritable formation à disposition pour s’adapter.

Mais le désavantage de la reprise est relatif. Car Lausanne, avant d’affronter Yverdon, n’a connu que deux jours sans match. Tandis que Servette en avait trois à son retour de Zurich dimanche. Bref, dans le calcul global, le déséquilibre est relatif. « Quoi qu’il arrive, cela restera un derby ouvert », promet Antoine Bernède. Il a sans doute raison : l’affiche ne tolère pas le calcul. D’un côté ou de l’autre.

 
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