L’élection présidentielle américaine se termine dans trois jours et il est impossible de savoir à l’avance qui pourrait gagner. Les sondages montrent Kamala Harris et Donald Trump au coude à coude, évoquant la possibilité d’une égalité parfaite.
Les incontournables
-
L’élection présidentielle américaine aura lieu le 5 novembre, mais près de 65 millions d’Américains ont déjà voté par anticipation.
-
Les derniers sondages donnent Kamala Harris et Donald Trump au coude à coude. Il ne leur reste plus que trois jours pour convaincre le plus grand nombre d’Américains possible pour cette élection qui pourrait bien se jouer par quelques milliers de voix.
-
Les deux candidats se réunissent dans des États swing, qui ont la capacité de faire basculer les élections.
Et directement
13h18 – « Je veux votre putain de vote » dit Donald Trump
Lors de son rassemblement dans le Wisconsin vendredi soir, Donald Trump a exhorté les Américains à voter pour lui. Même si le vote semble plus serré que jamais, chaque vote compte. «Je ne veux pas d’un vote financier, je veux votre foutu vote. D’accord?” a insisté le candidat républicain. Il a poursuivi ses attaques personnelles contre Kamala Harris, l’accusant d’avoir un « faible QI » et de « détester » les Américains.
12h57 – Possible ingérence russe en faveur de Trump
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a fait une déclaration qui pourrait être en faveur de Donald Trump. Il a assuré, dans le quotidien turc Hürriyet, que « sous l’actuel président, qui a poussé jusqu’au bout la spirale de la russophonie aux Etats-Unis, nos pays sont au bord d’un conflit militaire direct ». Une déclaration qui pourrait effrayer les Américains indécis et qui seraient donc tentés de ne pas voter pour le camp démocrate. Le ministre russe prévient néanmoins que la Russie n’a « aucune préférence » entre Harris et Trump : « À l’époque, l’administration Trump avait adopté le plus grand nombre de sanctions anti-russes par rapport à ses prédécesseurs. »
12h20 – Que prévoit la Constitution en cas d’égalité ?
L’égalité parfaite entre deux candidats à la Maison Blanche s’est déjà produite en 1800. La situation était bien différente aujourd’hui, les électeurs étaient moins nombreux et ne votaient pas de la même manière, mais l’article de la Constitution qui fait référence à cette possibilité n’a pas été modifié. modifié. En 1800, Thomas Jefferson reçut autant de voix qu’Aaron Burr. Ce sont les membres de la Chambre des représentants, équivalente à l’Assemblée nationale en France, qui décident. Après 35 tours de scrutin qui n’ont pas donné la majorité absolue, c’est Thomas Jefferson qui l’a emporté.
Pour cette élection, c’est encore la Chambre des représentants qui doit trancher. Ils seraient réunis en délégation des 50 États, ce qui fait que les républicains pèsent plus lourd que les démocrates. En effet, ces derniers ont conquis une population plus importante, mais dans des Etats très peuplés. Les Républicains disposent de 26 des 50 délégations. Par ailleurs, c’est au Sénat que le vice-président serait choisi. Même si les démocrates sont pour l’instant majoritaires, le scrutin du 5 novembre pourrait tout changer. En cas d’égalité parfaite, Donald Trump aurait de meilleures chances d’accéder à la Maison Blanche.
11h45 – Comment fonctionne le système électoral ?
Le président des États-Unis sera élu au suffrage universel indirect. Les Américains voteront pour des électeurs qui choisiront le futur locataire de la Maison Blanche. Il y a 538 électeurs. Pour remporter l’élection, vous devez disposer d’une majorité absolue de 270 voix. Dans l’état actuel des choses, l’élection pourrait donner à Kamala Harris et à Donald Trump 269 grands électeurs chacun. Une situation qui a peu de chances de se produire. Selon un calcul du site 538, il y a une chance sur 300 que ce scénario se réalise.
11h12 – Harris et Trump au coude à coude
Selon une moyenne des sondages publiée quotidiennement par le New York Times, l’écart entre les deux candidats est très étroit. Kamala Harris obtiendrait 49 % des voix et Donald Trump 48 %.
Lire aussi
Ce que vous devez savoir
L’élection présidentielle américaine aura lieu le 5 novembre 2024 et opposera principalement le républicain Donald Trump à la démocrate Kamala Harris, malgré la présence de quelques autres petits candidats dans la course à la Maison Blanche. Le scrutin s’annonce particulièrement serré cette année, selon les différents sondages nationaux ou ceux réalisés dans chaque Etat. Aux États-Unis, ce sont les résultats du vote État par État qui sont déterminants pour l’issue de l’élection.
Chacun des 50 États du pays représente un certain nombre d’électeurs ; plus l’État est peuplé, plus le nombre d’électeurs est grand. Ce sont finalement ces électeurs qui votent pour le futur président des Etats-Unis. Mais les grands électeurs ne sont pas répartis dans les camps républicain et démocrate au prorata des résultats du vote, ils vont tous vers un seul et même parti : celui qui a obtenu le score le plus élevé. Pour espérer remporter l’élection présidentielle, les candidats doivent remporter les suffrages dans le plus grand nombre d’États possible pour obtenir le plus grand nombre d’électeurs possible. Il faut remporter 270 voix électorales pour être assuré de la victoire.
Le résultat du scrutin est déjà connu dans la plupart des États américains qui ont des habitudes électorales très ancrées : les territoires des côtes est et ouest sont généralement très progressistes comme la Californie ou New York et votent pour le camp démocrate. , ceux du Midwest sont plutôt conservateurs et soutiennent majoritairement le Parti républicain. Mais il existe une poignée d’États, appelés swing states, qui peuvent basculer d’un camp à l’autre d’une élection à l’autre. Ce sont les États qui décident du résultat de l’élection : l’Arizona, la Caroline du Nord, la Géorgie, le Michigan, le Nevada, la Pennsylvanie et le Wisconsin.
Related News :