Envoyer un vaisseau spatial dans l’espace demande beaucoup d’ingéniosité, et les échecs offrent une mine d’informations intéressantes pour les futurs vols. Aux dernières nouvelles, cela s’est avéré plus que vrai pour le Starship d’Elon Musk. Cette fois, nous allons parler d’un navire solaire, plus précisément de l’Advanced Composite Solar Sail System (ACS3). Lancé en début d’année par la NASA, ce dernier est malheureusement en déclin, mais ce n’est pas aussi grave qu’on pourrait le croire !
Le vaisseau solaire de la NASA coule dans l’espace
Le 23 avril 2024, la NASA a envoyé l’ACS3, un vaisseau spatial contenant une voile solaire de 80 mètres carrés. Propulsée à 950 km d’altitude, soit une distance deux fois supérieure à celle de la station spatiale internationale, cette dernière est constituée de nouveaux matériaux composites légers et flexibles, destinés à tester et valider la technologie des voiles solaires.
Au cours de la semaine dernière, l’agence spatiale américaine a annoncé que sa voile solaire « oscillait toujours lentement » en orbite autour de la Terre. Pour cause, son système de contrôle d’attitude ne s’est pas encore réenclenché.
Ceci est notamment dû à un problème bien précis : une « légère courbure de l’un des quatre mâts » qui soutiennent la voile solaire. “L’analyse indique que la courbure pourrait s’être partiellement rétablie au cours des semaines suivant le déploiement du mât, alors que le vaisseau spatial s’inclinait lentement”, explique la NASA.
Pas de panique, tout ira bien
Pourtant, tout n’est pas fini pour ACS3. En effet, la NASA précise que cette situation n’augure rien de problème majeur pour la mission en cours.
Les équipes s’attendent à ce que le vaisseau spatial solaire soit directement orienté vers la lumière du soleil afin de produire de l’énergie de manière optimale. « À ce moment-là, son système de contrôle d’attitude se réactivera pour lui permettre de se redresser », rapporte Futurism.
Il convient de noter que la NASA explique que la mission de voile solaire a déjà collecté des données précieuses lors de ce vol d’essai et que « la démonstration continuera à produire des informations cruciales pour permettre les futures missions de voile solaire ».
Si tout se passe bien, cette technologie pourrait arriver dans un avenir plus ou moins lointain pour proposer une nouvelle forme de génération d’énergie pour les engins spatiaux.
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