et au final, c’est Elon Musk qui gagne

Décryptage Le multimilliardaire, patron de Tesla et SpaceX, a pleinement soutenu Donald Trump pour la présidentielle, quitte à multiplier la désinformation et les sales coups, pour finalement mieux servir ses propres intérêts.

“Si Donald Trump perd, je suis foutu, bravade d’Elon Musk le mois dernier contre le très conservateur Tucker Carlson (ancien présentateur de Fox News, devenu l’une des célébrités du mouvement Make America Graet Again). Combien de temps durera ma peine de prison ? Est-ce que je pourrai voir mes enfants ? Je ne sais pas… ” Une énième bourde pour l’homme le plus riche du monde qui, avec la campagne présidentielle américaine, s’est imposé comme le plus fervent soutien du camp républicain. Fauteur de troubles et roi de la désinformation, Musk est apparu comme “le vrai vice-président” selon la formule populaire parmi les rivaux démocrates. Si le patron de Tesla et SpaceX donne l’impression d’avoir lié son destin à celui de Trump, il ne faut pas voir là un soudain souci de l’intérêt général : il s’agit bien d’un beau calcul en vue d’assurer le succès de ses entreprises et , enfin, à la fortune

L’entrée en campagne du multimilliardaire remonte à 2022. Elon Musk, 53 ans, n’a pas toujours penché du côté républicain, il a bâti son succès dans la Californie progressiste et assure ayant voté à plusieurs reprises pour le Parti démocrate. C’est après le Covid qu’il s’est converti à une idéologie ultra-conservatrice, épousant de nombreuses théories du complot et des opinions d’extrême droite nauséabondes. Un lapsus que son biographe officiel, Walter I…