L’armée de l’air israélienne a effectué, vendredi 1est Novembre à l’aube, au moins dix frappes sur la banlieue sud de Beyrouth, transformant des immeubles entiers en amas de décombres et de cendres fumantes. Ces frappes interviennent quelques heures après la visite à Jérusalem de deux envoyés américains qui tentaient de négocier une issue à la guerre opposant Israël au Hezbollah soutenu par l’Iran depuis septembre.
« La prolongation, une fois de plus, de l’agression de l’ennemi israélien […] et le fait qu’il ait une nouvelle fois ciblé la banlieue sud de Beyrouth avec des raids destructeurs, sont autant d’indicateurs qui confirment son refus de tous les efforts déployés pour obtenir un cessez-le-feu.a déclaré le Premier ministre libanais Najib Mikati.
Les exigences de sécurité d’Israël
L’armée israélienne a affirmé avoir frappé des cibles du mouvement chiite dans les régions de Beyrouth et de Nabatiyeh, au sud. Des bombardements ont également visé la région de Baalbeck, à l’est du pays, faisant au moins dix morts selon les autorités libanaises, et la ville de Tyr, au sud, où un immeuble s’est effondré en bord de mer. Agence de presse libanaise Années ont également signalé des frappes dans les régions d’Aley, à l’est de Beyrouth, et de Bint Jbeil, au sud.
A quelques jours de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a reçu jeudi deux envoyés américains, Amos Hochstein et Brett McGurk. Celles-ci étaient, selon les médias israéliens, porteuses d’un plan prévoyant un retrait du Hezbollah des zones frontalières du sud-Liban, ainsi que le retrait de l’armée israélienne de cette région dont le contrôle reviendrait à l’armée libanaise. et les soldats de la paix de l’ONU. Mais les responsables de l’État juif ont déclaré qu’il n’y aurait pas de retrait israélien avant un accord qui réponde aux exigences de sécurité d’Israël.
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