« C’est normalement un jour de repos, je vote contre »… les magasins ouvriront certains dimanches à Decazeville

“Cela ne vous surprendra pas, mais je vote contre.” Lors du conseil municipal du 31 octobre tenu à Decazeville, les élus ont délibéré sur la dérogation à la règle du repos dominical et des jours fériés pour les salariés du commerce pour l’année 2025, « compte tenu des demandes exprimées par les commerçants à la mairie ».

Si cette autorisation ne devrait pas dépasser 12 jours par an, seul Pascal Mazet, élu issu de la minorité, s’y est opposé. « Depuis la mise en place de la loi Macron, le travail le dimanche et les jours fériés s’est généralisé. Mais il est prouvé que dans ce secteur, cela n’apporte rien aux salariés, aux consommateurs ou aux entreprises. Je défends le repos le dimanche.

Il explique également que « si un commerçant veut opérer, c’est son choix et je le respecte. Mais ce n’est certainement pas celui de son ou ses salariés qui n’en ont plus rien à gagner. C’est une journée qu’il faut réserver à ses enfants, à ses loisirs, ou simplement au repos.

Mise en place de l’indemnité de fonction particulière et d’engagement pour le secteur de la police municipale

Cette fois-ci, à l’unanimité, les élus ont voté favorablement à la création de l’ISFE, l’allocation spéciale de fonction et d’engagement du secteur de la police municipale. Ce dispositif, qui sert à valoriser la carrière des agents, comporte une part fixe, qui sera versée mensuellement au taux de 23% pour les directeurs de police municipale, 22% pour les chefs de service, 20% pour les agents et 20% également pour les gardes champêtres. .

Mais la rémunération comporte également une part variable, qui « tient compte de l’engagement professionnel et de la manière de servir ». […] dans la limite de 50 % du plafond défini par l’organe délibérant. Cette part sera donc fixée à 4 750 euros pour les dirigeants, 3 500 euros pour les patrons, 2 500 euros pour les agents et 2 500 euros maximum par an pour les gardes champêtres.

L’ISFE sera maintenu entièrement dans le cadre d’un arrêt maladie qui n’excéderait pas 3 mois, puis réduit de moitié pour les 9 mois suivants. Les congés annuels, les maladies professionnelles, les accidents de service et de travail n’affecteront pas le versement des indemnités.