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Sans les données russes sur l’Arctique, la recherche sur le climat est entravée

« Il serait peut-être impossible de comprendre les changements dans l’Arctique sans la Russie » estime Alessandro Longhi, spécialiste italien du pergélisol, dans les pages de Le New York Times. La coopération scientifique entre l’Occident et Moscou dans cette région, autrefois saluée comme « un succès rare dans les relations avec la Russie depuis la guerre froide », s’est figée depuis l’invasion russe de l’Ukraine, poursuit le quotidien.

Cette rupture des échanges de données, renforcée par les sanctions et restrictions imposées de part et d’autre, entrave les recherches nécessaires à la surveillance de l’Arctique, qui se réchauffe quatre fois plus vite que la moyenne mondiale et met en danger l’exactitude des projections. climat mondial.

La situation est d’autant plus préoccupante que la fonte du permafrost, qui couvre près des deux tiers de la Russie, libère d’énormes quantités de carbone, contribuant ainsi à « réchauffement supplémentaire ». « Exclure la moitié de l’Arctique n’a aucun sens. » déplore, de son côté, Torben Rojle Christensen, directeur scientifique d’une station de recherche au Groenland.

« Perçu comme suspect »

Le manque de données russes provenant de 95 bases de recherche, dont 21 sont actuellement “une pause”, selon le Financier

 
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