La célèbre phrase du président Mac Mahon « seulement de l’eau, seulement de l’eau » est associée à l’inondation historique de juin 1875 à Toulouse. Environ cent cinquante ans plus tard, cette crue fait encore aujourd’hui référence dans les documents de prévention des risques naturels d’inondation des bassins de la Garonne et de l’Ariège. Un record vieux de 150 ans qui serait catastrophique à battre, même si on s’en est approché de très près en février 2021 à Marmande, où la Garonne habituellement à 2 m s’élevait à 10,20 m (pour un record de 1875 à 11,39 m).
Dernier Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) remontant à 2003, un nouveau plan en amont de la Garonne a été lancé par les services préfectoraux en application de l’arrêté n° 2003. 2019-715 du 5 juillet 2019.
Questo piano riguarda Lacroix-Falgarde, Portet-sur-Garonne, Pins-Justaret, Roques-sur-Garonne, Roquettes, Pinsaguel e Vieille-Toulouse.
Jusqu’au 18 décembre, les habitants pourront consulter la cartographie provisoire des aléas, incluant les risques d’inondation et de mouvements de terrain, en mairie ou en ligne sur haute-garonne.gouv.fr (rubrique « PPRN à l’étude / PPRN Garonne amont »). . Ils pourront exprimer leurs commentaires.
Trois degrés de risque selon les zones des communes
Une cartographie plus précise a été réalisée avec des relevés utilisant des données topographiques comme les images « LIDAR » haute définition survolant la zone, et l’observation de la crue de 2022, qui a laissé quelques traces à Pins-Justaret et Clermont-le-Strong.
Deux domaines ont été définis dans les PPRI (Plans de Prévention des Risques Inondations) ; danger d’inondation élevé (rouge) et faible/moyen (bleu) ; les nouvelles cartes en définissent trois ; Danger très élevé (rouge), danger élevé (orange) et danger moyen (jaune).
La législation PPRI définit les contraintes urbanistiques ; en zone rouge, il est interdit d’urbaniser avec les objectifs : ne pas augmenter la population dans les zones les plus exposées, permettre le maintien des activités existantes, ne pas aggraver les conditions d’écoulement et ne pas augmenter le niveau de risque et préserver le expansion des plaines inondables.
Les murets sont donc interdits, seule une expansion en hauteur est recommandée pour permettre aux habitants de trouver refuge en cas d’inondation.
Dans la zone à faible risque, la construction est autorisée avec la contrainte de surélever le plancher au-dessus du niveau maximum et de limiter le pourcentage de surface imperméabilisée.
En comparant la carte existante du PLU avec la nouvelle, au lieu-dit Castelviel à Lacroix-Falgarde, on remarque que la zone rouge est étendue et qu’un pourcentage important passe du danger faible au danger élevé. Qu’adviendra-t-il de la législation pour la nouvelle zone à haut risque (orange) ? Faudra-t-il démolir les obstacles à l’écoulement de l’eau ?
Le calendrier prévoit qu’après cette consultation sur les dangers, une deuxième sera proposée sur le dossier de prévention entre les mois de juin et août de l’année prochaine, suivie d’une enquête publique au troisième trimestre 2026. Dernière étape, l’approbation du le PPRN, est attendu début 2027.
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