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le nombre de logements disponibles à la location s’effondre de 32% en 3 ans

Un chiffre qui illustre la crise du logement. En , leLe nombre de biens disponibles à la location a diminué de 32% en France depuis 3 ans.

C’est ce que nous apprend une étude de la plateforme Se Loger que vous dévoile RTL ce 29 octobre. Le nombre de maisons et d’appartements à louer est en baisse de 4,4% sur un an. Après moins 8% en 2023 et moins 22% en 2022. Les propriétés locatives sont tout simplement extrêmement rares.

C’est encore en partie la conséquence de la hausse des taux de crédit. Avec l’inflation, les banques ont soudainement augmenté leurs taux hypothécaires pour se couvrir. Acheter est redevenu un luxe. Nous devrions passer sous la barre des 800 000 transactions cette année, soit 150 000 de moins que l’an dernier, 400 000 de moins qu’en 2022. Mécaniquement, ceux qui n’achètent pas restent locataires et ne quittent donc pas leur logement. Cela crée un embouteillage.

Car la demande a augmenté de 45 % sur les trois dernières années, toujours selon le baromètre Se Loger. Dans une zone tendue, pour trouver une location, il faut avoir un dossier très solide et se lever tôt. Il existe parfois des dizaines de demandes pour un même bien.

Nouvelle augmentation des loyers

En matière de loyers, on ne peut échapper à la sacro-sainte loi de l’offre et de la demande. Après + 3,6 % l’an dernier, les loyers augmentent encore cette année de 4 % en moyenne sur l’ensemble du territoire. C’est quatre fois plus que l’inflation. Je vais vous donner un exemple. Le loyer moyen d’un appartement de 60 mètres carrés en France passe de 942 à 978 euros. Sur l’année, cela représente près de 450 euros supplémentaires.

Le 28 octobre, députés et sénateurs se sont mis d’accord en commission mixte sur la rédaction d’un texte qui pourrait contribuer à inverser la tendance. La loi dite anti-Airbnb.

Les locations de courte durée contribuent à la pénurie de locations, les plateformes cannibalisent les biens disponibles, notamment parce qu’ils bénéficient désormais d’une réduction d’impôt importante. En gros, il est plus intéressant financièrement de louer son bien sur les plateformes que sur du long terme.

Dans le texte, les élus proposent de supprimer cet avantage pour inciter les propriétaires à revenir à la location traditionnelle. Un vote est attendu début novembre au Sénat et à l’Assemblée.

Nous aurions pu malgré tout atteindre une sorte de pic de crise, les taux de crédit ont recommencé à baisser et le marché des transactions devrait redémarrer en 2025. De quoi emporter dans son sillage celui de la location. Une lente amélioration est à prévoir car le secteur est actuellement tendu.

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