Les entreprises allemandes prises en otage par la coalition du chancelier Scholz au bord de l’effondrement

Correspondant à Berlin

Les représentants du monde des affaires allemand ont eu tout le temps mardi de comparer leurs cartons d’invitation : Stephan Hofmeister, président de l’Association des travailleurs indépendants (Freien Berufe) et son collègue Reinhold von Eben-Worlee, pharmacien et chef de l’entreprise familiale. lobby a eu les honneurs, à midi, au Bundestag, d’un « rencontre » très médiatisée auprès du ministre des Finances, Christian Lindner (FDP). Ils ont évoqué la bureaucratie, la perte de compétitivité et les maux traditionnels de l’économie rhénane.

Cinq heures plus tard, Thilo Brodtmann, président de la Fédération des machines-outils et Oliver Blume, président de Volkswagen, se sont rendus dans le bâtiment voisin pour une « discussion » à huis clos organisé par le chef du gouvernement Olaf Scholz, dédié à un « nouvel agenda de politique industrielle ». Deux mini-sommets pour la même cause – la sauvegarde du « made…