News Day FR

Combats intenses au nord de Gaza, appels à négocier… Le point du jour

Le ministère de la Santé du Hamas accuse ce vendredi 25 octobre 2024 d’avoir pris d’assaut le dernier hôpital encore en activité au nord de la bande de Gaza, où les combats font rage. Deux frappes aériennes ont fait au moins une vingtaine de morts à Khan Younes, dans le Sud.

Le nord de Gaza connaît son “les heures les plus sombres”, a alerté le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Turk, dans une vidéo. Il dénonce la situation humanitaire désastreuse dans laquelle se trouve exposée la population palestinienne “aux bombardements” et « à la famine ». Il a également mis en garde : les actions d’Israël pourraient équivaloir à des « atrocités ».

Le ministère de la Santé du Hamas dénonce l’attaque contre un hôpital dans le nord de Gaza

D’intenses combats ont lieu dans le nord de la bande de Gaza où l’armée israélienne affirme avoir perdu trois soldats. Au total, Tsahal déplore 361 morts dans ses rangs depuis son entrée à Gaza le 27 octobre 2023.

Depuis le 6 octobre, l’État hébreu concentre son offensive contre le Hamas au nord de Gaza, autour de Jabalia. L’armée a déclaré qu’elle poursuivrait ses opérations dans la zone hospitalière “basé sur des informations” selon lequel cet établissement de santé “terroristes” et «leurs infrastructures» y serait présent.

De son côté, le ministère de la Santé du Hamas affirme que « Les forces israéliennes ont pris d’assaut l’hôpital Kamal Adwan et se trouvent à l’intérieur. » Selon lui, les soldats israéliens « détenir des centaines de patients, du personnel médical et des personnes déplacées » qui a trouvé refuge dans l’établissement pour fuir le « bombardements incessants ».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a révélé avoir perdu tout contact avec le personnel de cet hôpital, un « une évolution très inquiétante », souligne-t-elle.

A lire aussi : Guerre au Moyen-Orient : quelle est la position des pays de la région dans le conflit ?

La Défense Civile de Gaza annonce 12 morts dans un groupe en attente d’aide humanitaire

Au moins 12 personnes ont été tuées ce vendredi par des frappes de drones israéliens dans le nord de la bande de Gaza, indique la Défense civile de Gaza. Les victimes faisaient partie d’un groupe en attente d’une aide humanitaire.

« La Défense civile a récupéré 12 morts et plusieurs blessés après des frappes de drones israéliens visant un véhicule et un groupe de citoyens attendant de l’aide au nord du camp de réfugiés d’Al-Shati, à l’ouest de la ville de Gaza », dit auAFP le porte-parole de l’organisation, Mahmoud Bassal.

Le sud de la bande de Gaza n’est pas non plus épargné. Au moins 20 personnes, dont neuf enfants et adolescents, ont été tuées dans deux frappes israéliennes sur Khan Younes dans la nuit de jeudi à vendredi, a également annoncé la Défense civile.

Vers une éventuelle reprise des pourparlers de cessez-le-feu

Israël augmente la pression sur le nord de Gaza alors que les discussions sur un cessez-le-feu pourraient reprendre après un appel de Washington. Les Etats-Unis ont exhorté Israël à saisir l’opportunité de la mort du leader du Hamas Yahya Sinouar, tué par des soldats israéliens le 16 octobre, pour trouver une issue au conflit.

Dimanche, David Barnea, le patron du Mossad, le service de renseignement israélien, doit rencontrer son homologue de la CIA, Bill Burns, et le Premier ministre qatari au Qatar.

Jeudi, le Hamas s’est déclaré “prêt à la cessation des hostilités”, à condition qu’Israël s’engage à un cessez-le-feu et à un retrait de Gaza. Le groupe islamiste palestinien exige également un « accord sérieux » échange entre otages israéliens et prisonniers palestiniens. Jusqu’à présent, ces conditions ont été rejetées par Israël lors de précédentes négociations indirectes.

Trois journalistes tués dans une frappe israélienne au Liban

Au Liban, dans la nuit de jeudi à vendredi, l’Etat hébreu a frappé une résidence abritant plusieurs journalistes couvrant le conflit à Hasbaya, un secteur du sud jusqu’ici épargné par les combats. Le Premier ministre libanais Najib Mikati a accusé Israël de « crimes de guerre » après la mort de trois journalistes lors d’une grève qu’il a qualifiée de “volontaire”. De son côté, Israël n’a pas commenté cette frappe.

Les victimes de cette grève sont le caméraman Ghassan Najjar et son technicien Mohammed Reda, qui travaillent pour la chaîne d’information pro-iranienne. Al-Mayadeenet le journaliste Wissam Qassem, de la télévision Hezbollah al-Manar.

“Réveillé par le sifflet du missile”, Darine el-Helwe, journaliste principale à la télévision émiratie Sky News Arabieestimations avec leAFP quoi “Le message d’Israël est qu’il ne veut pas de couverture médiatique dans ce secteur.”

A lire aussi : TÉMOIGNAGE. «J’ai pris un billet d’avion sans retour» : le conflit au Liban vu de Saint-Lô

Frappes israéliennes sur la banlieue sud de Beyrouth

Les frappes israéliennes ont également touché la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah, où l’armée de l’Etat hébreu a annoncé avoir visé “entrepôts d’armes et centres de commandement” du mouvement chiite.

Au sud du Liban, l’armée israélienne a annoncé avoir perdu dix soldats en deux jours. Une salve de roquettes tirée par le Hezbollah, qui poursuit ses attaques quotidiennes contre le nord d’Israël, a fait deux morts, ont annoncé l’armée et un hôpital israélien.

UN « solution diplomatique » au Liban est “vraiment urgent”, a souligné le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, qui a rencontré le Premier ministre libanais ce vendredi à Londres. Il a également insisté sur la nécessité de mettre en œuvre la résolution 1701 de l’ONU, datant de 2006, « pour qu’il y ait une réelle sécurité le long de la frontière » Israélo-libanais.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :