Les deux dirigeants estiment que ce déploiement est « une provocation qui menace la sécurité mondiale au-delà de la péninsule coréenne et de l’Europe », a ajouté Yoon.
Washington a confirmé mercredi des informations fournies par la Corée du Sud sur le déploiement de 3.000 soldats nord-coréens dans l’est de la Russie “entre début et mi-octobre”.
États-Unis, Japon et Corée du Sud : une entente commune dans une région stratégique sous haute tension
“Nous pensons que ces soldats ont voyagé par bateau depuis la région de Wonsan en Corée du Nord jusqu’à Vladivostok, en Russie, et ont atteint plusieurs sites d’entraînement militaires russes dans l’est de la Russie, où ils suivent actuellement un entraînement”, a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, John Kirby.
Les États-Unis ne savent pas s’ils combattront aux côtés de l’armée russe, a-t-il déclaré, même s’il considère cela comme une « possibilité très inquiétante ».
De son côté, la Corée du Nord a nié avoir fourni à la Russie des forces pour son offensive en Ukraine, et un représentant de Pyongyang à l’ONU a qualifié cette rumeur de « rumeur infondée ».
Après plus de deux ans et demi de guerre, l’Ukraine se retrouve dans une situation militaire critique, avec ses forces en retrait depuis des mois sur le front de l’Est et la Russie continuant de bombarder ses villes, faute de défense anti-aérienne suffisante.
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