“Il est temps de gagner un match”

Oui, l’inquiétude commence à se faire sentir, d’autant qu’on a déjà affronté de bons adversaires comme Andenne et Ans.

Selon vous, qu’est-ce qui manquait ?

Nous n’avons joué au complet qu’une seule fois, samedi à Musson. Je me suis bêtement blessé en travaillant dans mon jardin et j’ai malheureusement raté Andenne et Ans. Cédric Volvert et Dimitri Habay ont réussi à tout organiser jusqu’à présent, mais en théorie ils ne doivent jouer qu’une semaine sur deux car ils ont la garde partagée de leurs enfants. Marlon Kerger va être papa d’un jour à l’autre. Il sera également disponible plus souvent plus tard. On ne peut pas parler du facteur chance car même si on aurait pu gagner contre Ans, pour le même prix on a perdu samedi alors qu’on menait 2-6.

Un autre déplacement très important vous attend samedi au Logis ?

Oui et je ne sais pas encore qui sera déployé. En tout cas, l’heure est venue de gagner et nous ne pourrons pas repartir les mains vides. La série est homogène, on peut conserver la plupart des équipes mais il faudra les retrouver dès le premier tour pour rester en Régionales.

Vous n’avez pas de joueur capable d’atteindre un taux de victoire de 75 à 80 %. Alors est-il essentiel que vous réussissiez tous les quatre ?

C’est une autre raison de nos résultats jusqu’à présent insuffisants. Bénédict (Théré) et Dimitri ont très bien joué samedi à Musson, mais Cédric et moi étions un cran en dessous. L’inverse s’est également produit. Lorsque deux joueurs sur quatre ne gagnent qu’une seule fois, il devient difficile de gagner. Je sais que je peux faire mieux, j’ai pu m’entraîner depuis l’été mais le rythme des matchs n’était pas au rendez-vous.

Cela vous surprend-il que Musson compte déjà cinq points d’avance sur vous après avoir affronté trois adversaires identiques ?

Samedi, nous avons vu que Musson avait une belle équipe. Ils ont cinq ou six joueurs de niveau similaire et Marc Lambot est toujours très fort. Je ne suis donc pas surpris par leur bonne performance. De notre côté, nous ferons tout pour nous maintenir car nous aurions pu tomber dans une série plus forte.