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Le gouvernement de Michel Barnier fête son premier mois… de cacophonie

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POLITIQUE – Des ministres qui se contredisent à ceux qui font preuve d’animosité, le gouvernement Barnier est loin d’être un gouvernement d’union. Contraint de former une équipe hétéroclite, comme en témoignent les élections législatives, Michel Barnier n’a pas su s’entourer de ministres unis par les mêmes objectifs. Le premier mois de son existence en est la preuve, comme vous pouvez le voir dans la vidéo en haut de l’article.

Tout a commencé dès sa première semaine de vie, lorsque le ministre de la Justice Didier Migaud et son collègue de l’Intérieur Bruno Retailleau se sont affrontés à travers les médias, l’un sur TF1, l’autre sur 2, le premier rappelant notamment au second qui ” que notre justice est indépendante dans notre pays et que cela est essentiel dans une démocratie.”

La fiscalité énergétique a également fait l’objet d’une cacophonie gouvernementale, la ministre de l’Ecologie Agnès Pannier-Runacher exprimant sa volonté d’augmenter la taxe sur l’essence à des fins vertes. Une intention démentie par la suite par le porte-parole du gouvernement, puis par le ministre chargé du budget, Laurent Saint-Martin.

Menaces de démission

Plus généralement, sur le budget, la ministre de l’Ecologie a également lancé un avertissement ce vendredi 18 octobre sur BFMTV : “Il faut un budget adapté à la situation et aujourd’hui ce n’est pas le cas (…). Je veux avant tout travailler pour avoir les moyens de mon action (…) si je ne les ai pas, j’en tirerai des conclusions”.

Le ministre de la Justice Didier Migaud avait également prévenu qu’il ne resterait pas au gouvernement si le budget de la justice n’était pas amélioré. “Mais je fais confiance au Premier ministre, qui m’a donné des garanties”a-t-il déclaré sur RTL.

Enfin, c’est sur l’immigration que le gouvernement affiche sans doute ses divisions les plus profondes. Quand la ministre de la Santé Geneviève Darrieussecq promettait sur franceinfo le 4 octobre qu’il “Il ne s’agit pas de toucher aux soins de santé de l’État” Bruno Retailleau explique que l’appareil est « un encouragement à la clandestinité. »

Il n’est pas surprenant que le gouvernement soit divisé sur la notion d’immigration : « aucune chance » pour le ministre de l’Intérieur c’est le contraire « une nécessité » pour le ministre de l’Industrie Marc Ferracci. Une certaine vision de la solidarité gouvernementale.

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