EST MEADOWS, NY | « Be in the mix », la phrase à la mode cette année à Montréal. Les Islanders de New York ont été « dans le mix » au cours des deux dernières saisons. Et ils voient les résultats.
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Eh bien, les Islanders ne sont pas forcément au même stade que le Canadien.
La formation de Patrick Roy affichait une moyenne d’âge de 29,2 ans en début de saison, la troisième plus âgée de toute la LNH. Le Canadien ? 25,7 ans, la deuxième plus jeune équipe de tout le circuit, selon les données compilées par le défunt site CapFriendly.
Les deux équipes ne sont donc pas au même niveau en terme de maturité, c’est clair.
À Long Island, le directeur général Lou Lamoriello tente, année après année, d’ajouter des pièces à une équipe vieillissante dans l’espoir de participer aux séries éliminatoires.
À Montréal, on prononce à peine le mot « p » et on commence tout juste à parler de l’importance des résultats… parfois.
Mais s’il y a un lien à faire entre les deux groupes : la fameuse présence dans le « mix ».
Une expérience qui ne s’achète pas
L’année dernière, les Islanders étaient en difficulté au bas du classement en janvier lorsque Patrick Roy est arrivé après le congédiement de Lane Lambert. Les Islanders ont ensuite réalisé une excellente fin de saison pour se qualifier pour les séries éliminatoires, avant d’être éliminés dès le premier tour, en cinq matchs, face aux Hurricanes de la Caroline. Malgré le résultat final, ils ont été dans le coup à chaque match.
L’année précédente, l’équipe avait également perdu au premier tour face à ces mêmes Hurricanes.
Même si les Islanders ont une équipe plus âgée et plus expérimentée que le CH, l’expérience des séries éliminatoires se fait sentir cette année.
Ainsi, être dans la mixité permet d’apprendre, quel que soit l’âge.
« Nous avons appris à jouer des matchs serrés. Contre Dallas et St-Louis, et même contre Colorado, on a joué avec le score. On n’a pas forcé le jeu pour rien et on a été patients dans nos matches. J’ai aimé la patience et la façon dont nous nous sommes comportés dans ces matchs même si nous étions à l’extérieur», a expliqué Patrick Roy samedi matin, quelques heures avant le match contre le Canadien.
« Nous voyons des vétérans jouer. Vous voyez, les gars sont dans la ligue depuis longtemps et savent ce qu’ils font. C’est un environnement professionnel», a souligné Anthony Duclair, qui en est à sa première année avec les Islanders après avoir signé un contrat de quatre ans avec l’équipe l’été dernier.
Apprenez à gagner
Le contraste était intéressant lorsque, quelques minutes plus tard, Martin St-Louis répondait également aux questions des journalistes en amont du match contre les Islanders.
« Nous sommes en transition entre l’apprentissage et la victoire. Apprendre à gagner n’a rien à voir avec l’identité que vous voulez avoir en tant qu’équipe, c’est apprendre qu’il y a certaines actions qui doivent se produire sur la glace, quel que soit le système que vous voulez jouer, qui vous aideront à gagner. C’est ce que nous faisons.
Alors non, inutile de comparer les alignements des Islanders et du CH. Évidemment, l’avenir est plus prometteur à Montréal.
Mais il y a une chose que nous pouvons conclure : à la lumière des deux dernières expériences des Islanders, nous savons ce que cela fait au vestiaire, d’être dans le mix.
Parce que l’expérience ne s’achète pas, quel que soit l’âge.
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