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La paix espérée après la mort du leader du Hamas est-elle une illusion ?

Avec la mort du leader du Hamas Yahya Sinouar, Benjamin Netanyahu a déclaré voir « le début de la fin » de la guerre. Mais plus les heures passent, plus l’espoir s’efface. Le Hezbollah a même fait savoir qu’il entendait « changer de braquet ».

L’essentiel

  • Israël a annoncé jeudi 17 octobre avoir éliminé le chef du Hamas Yahya Sinouar lors d’une opération de l’armée israélienne contre un bâtiment dans la bande de Gaza. “Le meurtrier de masse Yahya Sinouar, responsable du massacre et des atrocités du 7 octobre, a été éliminé”, a déclaré le ministre israélien des Affaires étrangères Israel Katz dans un communiqué de presse. Le corps du chef de la milice palestinienne identifié.
  • Pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, la mort du chef du Hamas pourrait marquer “le début de la fin” de la guerre menée depuis plus d’un an à Gaza contre l’organisation islamique après l’attentat du 7 octobre. « Cela ne signifie pas la fin de la guerre à Gaza, mais le début de la fin », a-t-il déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi.
  • Sur le terrain, le Hezbollah a annoncé vendredi qu’il « changerait de vitesse » dans sa guerre contre Israël. Le mouvement pro-iranien lance depuis plus d’un an des missiles contre l’État hébreu.

Dernières mises à jour

23h28 – Le garde du corps de Yahya Sinouar tué à Gaza, selon Israël

FIN EN DIRECT – Alors que la Turquie présentait ses condoléances au Hamas pour la mort de son chef, l’armée israélienne a annoncé vendredi soir avoir tué l’homme chargé de protéger Yahya Sinouar. Selon Tsahal, le garde du corps est mort lors d’un affrontement survenu non loin de l’endroit où le chef du Hamas est décédé mercredi.

22h06 – « Cible aérienne suspecte » syrienne interceptée par Israël

Tsahal, l’armée israélienne, a confirmé vendredi soir une information du Hezbollah selon laquelle de nouvelles attaques de missiles avaient été menées depuis le Liban. Certains d’entre eux ont été interceptés dans le nord de l’Etat hébreu. « Le reste est tombé dans une zone dégagée », a indiqué l’armée israélienne. L’armée israélienne a également signalé une « cible aérienne suspecte » en provenance de Syrie. Elle aussi a peut-être été interceptée avant d’arriver sur zone.

20h32 – L’appel commun à mettre fin « immédiatement » à la guerre à Gaza par Biden, Macron, Scholz et Starmer

Dans une déclaration commune, les présidents américain et français, ainsi que le Premier ministre britannique et la chancelière allemande, appellent ce vendredi soir, à l’issue d’une réunion à Berlin, à « mettre fin à la guerre à Gaza et faire en sorte que l’aide humanitaire parvienne ». la population civile. Ils ont également condamné une fois de plus « l’escalade des attaques de l’Iran contre Israël ».

19h12 – Le Hezbollah revendique de nouvelles attaques de missiles en Israël

Sur Telegram, le Hezbollah libanais a revendiqué ce vendredi soir des tirs de roquettes contre le nord de la ville de Haïfa, elle-même située au nord de l’Etat hébreu. Entre temps, nous avons reçu un deuxième message, indiquant cette fois que la ville côtière de près de 280 000 habitants avait également été visée.

17h44 – La mort de Yahya Sinouar est une “opportunité”, estime le Premier ministre britannique

Ce vendredi, le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que la mort du leader du Hamas est une “opportunité” d’avancer vers un cessez-le-feu. À l’image des dernières déclarations de Joe Biden et de plusieurs dirigeants occidentaux. Il a également rappelé un autre objectif : la libération des otages et un meilleur accès à l’aide humanitaire à Gaza. Il en a également parlé avec Emmanuel Macron et Olaf Scholz, notamment depuis Berlin.

17h08 – Le Hezbollah revendique une attaque de drone en Israël

Les affrontements entre le Hezbollah et Israël se poursuivent ce vendredi. Le Hezbollah libanais a annoncé dans un communiqué avoir lancé des drones d’attaque contre des soldats dans la ville israélienne de Safed. Le groupe annonce également que cette attaque, qui a visé « des gaz de soldats » dans la ville, intervient « en réponse aux attaques de l’ennemi israélien contre des villages » au sud du Liban.

POUR EN SAVOIR PLUS

42 500. C’est le nombre de morts dans la bande de Gaza depuis l’offensive terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël. Un chiffre communiqué par le ministère de la Santé du gouvernement Hamas lundi 14 octobre 2024 et qui révèle l’intensité des combats qui durent désormais depuis plus d’un an. Au fil des mois, les tensions se sont intensifiées et depuis le 27 octobre 2023, Israël a étendu ses opérations terrestres à Gaza. L’objectif de Netanyahu et de Tsahal est clair : « anéantir » le Hamas. Cependant, un cessez-le-feu d’une semaine a eu lieu en novembre 2023. Après un bond en avant significatif, le 13 avril 2024, l’Iran a lancé sa première attaque massive contre Israël. L’Iran, allié du Hamas, avait alors lancé près de 350 drones et missiles explosifs contre l’État hébreu. Une attaque en réponse aux missiles tirés sur l’ambassade de Damas, en Syrie, le 1er avril, au cours de laquelle 11 personnes ont perdu la vie, dont sept Corps des Gardiens de la révolution islamique.

Le mardi 17 septembre 2024, un nouveau type d’attaque fait irruption dans la guerre. Les téléavertisseurs et les talkies-walkies du Hezbollah explosent. Au Liban, il y a eu douze morts et près de trois mille blessés. Après ses explosions coordonnées, Israël a continué de frapper le Liban avec des raids aériens ou terrestres. Plus de 1 000 personnes sont tuées dans les attaques de Tsahal et des milliers de Libanais sont déplacés. Le 1er octobre 2024, l’Iran a répondu en envoyant près de 200 missiles balistiques directement en Israël. Depuis, les deux pays se livrent une guerre sans merci. Le 8 octobre 2024, Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a menacé le Liban de « destructions et de souffrances comme celles que nous voyons à Gaza » si la population du pays ne le faisait pas. « libéré » et non par le Hezbollah. Propos qualifié de « provocation » par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot.

Lundi 14 octobre 2024, le Hezbollah libanais a menacé Israël de nouvelles attaques dans un communiqué. Rappelons que le Hezbollah avait frappé Haïfa deux jours plus tôt, tuant quatre soldats israéliens et en blessant pas moins de 60. En début de semaine, l’organisation terroriste affirmait que « la résistance (…) promet à l’ennemi ». Le raid mené “au sud de Haïfa n’est qu’un avant-goût de ce qui l’attend s’il décide de poursuivre ses attaques contre notre peuple”, menace-t-il. Selon des médecins palestiniens cités par Associated Press, la cour d’un hôpital de la bande de Gaza a ensuite été bombardée par l’armée israélienne, tuant au moins quatre personnes et provoquant un incendie dans un camp de personnes déplacées.

 
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