Charles Aznavour a marqué des générations par son talent et sa détermination dans son travail, mais l’artiste a bien failli échouer, au milieu des années 1950renonce à devenir chanteur. Dès le début de sa carrière, il faisait confronté à beaucoup de gaspillage, sur sa voix, son physique, sa petite taille, explique son ami Gérard Davoust, président des éditions musicales Raoul Breton, à RTL.
« Il m’a dit lui-même qu’un jour, réalisant que personne ne voudrait définitivement de lui comme chanteur, que c’était fini, il a dit à Raoul Breton : ‘Ecoute, j’ai fait le tour, je n’y arriverai pas, mais ça n’a pas d’importance'”. Bien décidé à ne pas se battre en vain pour interpréter ses propres chansons, Charles Aznavour propose à son éditeur Raoul Breton de se consacrer à l’édition musicale, tout en continuant à créer des chansons pour d’autres auteurs, qui se portaient déjà très bien.
Raoul Breton, persuadé que le chanteur avait sa place sur la scène française, l’a convaincu d’essayer encore un an. « Il a essayé pendant encore un an et a obtenu : Viens au creux de mon épaule (1955), et il a été lancé”dit Gérard Davoust. Une pièce qui en préfigure bien d’autres, notamment Je me suis déjà vu en 1960, qui devient le chant de la consécration.
Cet épisode de sa vie révèle que Charles Aznavour était toujours prêt à se réinventer. “Il peut abandonner ou mettre un terme aux choses sans aucun remords parce qu’il a toujours regardé vers l’avenir», révèle-t-il.
L’hôte de Confidentiel
– Gérard Davoustprésident des éditions Raoul Breton et ami d’Aznavour
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