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La Baule. Enrico Macias pour toujours !

On va faire la fête ensemble à La Baule ! Enrico Macias, élégant dans son costume bleu ciel et sa crinière toute blanche, attire en un rien de temps les 900 auditeurs d’Atlantia. En ce dimanche 13 octobre, il est charmant de voir l’enthousiasme du public qui chante en chœur les refrains les plus célèbres de ses tubes : Oranges amères, Adieu mon pays, Les filles de mon pays, Paris, tu m’as pris dans tes bras… En fait, c’est une véritable guirlande de tubes que propose le chanteur des rapatriés algériens et les spectateurs souvent tête blanche en redemandent, interpellent, applaudissent, rient de bon cœur des plaisanteries de l’auteur du Les gens du Nord.

Le secret d’Enrico ? Peut-être un cœur ouvert aux autres, avec un style très direct, avec des chansons faciles à reprendre, des textes prônant de belles valeurs humanistes. Juste avant, l’octogénaire avait fait venir sa petite protégée, la chanteuse de 18 ans Noa R., en première partie, avec une cassette enregistrée (c’est dommage). Noa a une jolie voix. Enrico chante malgré une gorge visiblement très enflammée ( mon médecin m’a donné des antibiotiques de merde ! ) qui le fait tousser entre deux chansons. Il sort le mouchoir avec une petite plaisanterie et tout se passe tout seul.

Ses 60 ans de scène lui permettent de gérer même les difficultés, tant de gorge que de son ( vous verrez comme l’homme dominera la technique ! ). Ses trois bons musiciens, dont son fils Jean-Claude Ghrenassia, le bassiste, devenu également son manager, donnent une vitalité plus moderne aux chœurs du chanteur. Quelques chants arabo-andalous au violon très expressif offrent une palette plus traditionnelle en fin de concert. Juste avant que le chanteur propose en feu d’artifice le très rythmé Donnez, donnez, le mendiant de l’amour et la rumba espagnole Le Porompomper de Juan Solano composé en 1960. Mission accomplie !

 
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