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Aux questions de la justice, les réponses alambiquées du FN

RAPPORT D’AUDIENCE – Les prévenus, Marine Le Pen en tête, peinent à démontrer la matérialité du travail des assistants parlementaires.

En écoutant devant le tribunal de Paris des cadres ou militants du Front national (FN, devenu Rassemblement national) jurer sur tous les tons qu’ils n’ont jamais commis la moindre infraction pénale, on en vient à se poser la question : et étaient-ils sincères ? Autrement dit, ont-ils, sans le savoir, mis à mal la réglementation du Parlement européen qu’ils qualifient de surabondante, évolutive et parfois absconse, relative à l’emploi des assistants des députés ? « Cette affaire c’est Kafka qu’Ubu multiplie »peste en dehors du public Bruno Gollnisch, le plus lettré de la troupe.

Si les arguments présentés en défense semblent parfois contre-intuitifs, c’est parce que le dossier soumis au 11e La chambre correctionnelle est riche de documents et de témoignages embarrassants pour les prévenus. Le montant du préjudice allégué – entre 3,2 et 4,5 millions d’euros, une somme encore à affiner ce qui est assez incroyable à ce stade –, conjugué à l’existence d’un système…

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