Les débats autour du gaz ont créé une véritable cacophonie au sein du gouvernement. Alors qu’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique et de l’Énergie, avait annoncé un amendement pour augmenter les taxes sur le gaz, il n’en est rien. C’est en tout cas ce qu’a indiqué Maud Bregeon, la porte-parole du gouvernement, sur BFM TV, dimanche 13 octobre 2024. « Il n’y aura pas d’augmentation des taxes sur l’essence, c’est la position du gouvernement », a-t-elle annoncé. « Cette taxe, la TICGN, a doublé au début de l’année dernière. Si on augmentait à nouveau cette taxe début 2025, ce sont les Français qui paieraient de plein fouet la hausse de cette taxe, ce qui n’est pas le cas de l’électricité car les prix ont baissé”, a-t-elle expliqué. Le gaz sera donc moins taxé que l’électricité.
Si le gaz est une énergie moins verte que l’électricité, il peut paraître contradictoire qu’il soit moins taxé. Le porte-parole en a expliqué les raisons. « La transition énergétique doit être acceptée et acceptable et elle ne peut pas se faire avec de l’argent qu’on prendrait dans les poches des Français. Il y a 12 millions de Français qui se chauffent au gaz […] l’écologie punitive qui consiste à faire payer toujours plus, ce n’est pas la solution”, a-t-elle précisé. Elle a également assuré que « 80 % des Français qui sont au tarif réglementé » verront leurs factures « diminuer d’environ 10 % au début de l’année prochaine ». Et pour les 20 % restants ? « Pour les 20 % (…)
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