Avec la célébration de Yom Kippour, la plus solennelle des fêtes juives, ce samedi 12 octobre n’était pas un jour comme les autres en Israël. A Jérusalem, elle s’est déroulée sur fond de mobilisation continue pour exiger la libération des otages toujours détenus à Gaza, un peu plus d’un an après les attentats terroristes du 7 octobre.
Il est 18h40 Jérusalem. Alors que le shofar, une corne de bélier, sonne la fin du jeûne de Yom Kippour, environ 300 personnes récitent des prières devant la tente dressée pour les otages à Jérusalem. ” Yom Kippour est le moment où nous devons nous purifier de nos péchés, dit un homme qui est là. Nous voulons donc dire aux otages que nous sommes désolés : désolés car nous n’avons pas réussi à les ramener. Désolé car l’État ne l’a pas fait. Mais Kippour, c’est aussi l’espoir pour l’année à venir et le nôtre est de les voir revenir. » , poursuit-il.
Ayelet Az porte un numéro inscrit sur son t-shirt : 372, soit le nombre exact de jours de captivité des otages à Gaza depuis leur enlèvement lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Elle est une proche de Hersh Goldberg Polin tué le mois dernier. à Gaza. ” Tout au long de cette année, nous sommes venus prier pour lui, explique-t-elle. C’était donc terrible quand il a été assassiné avec les cinq autres, mais nous avons décidé qu’il fallait continuer. Continuez à vous battre et faites tout pour le retour des 101 autres otages », réprimande Ayelet Az.
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