Ce lundi 7 octobre en Espagne, le Français Côme Girardot a battu le record du monde de Døds, en sautant à 44,3 mètres de hauteur. Le Døds, également surnommé « plongée de la mort », est une discipline originaire de Norvège qui consiste à sauter et à faire… un plat. Enfin un faux plat. Explications.
Le saut mortel. C’est le nom de la discipline qui fait fureur chez les amateurs de plongée et de saut de falaise. Ce lundi 9 octobre, le Français Côme Girardot a battu le record du monde de Døds, grâce à un saut mesuré à 44,30 mètres de hauteur, dans la cascade de La Cimbarra, dans le sud de l’Espagne.
Donner l’illusion d’un plat
Le Døds est un sport extrême originaire de Norvège, qui consiste à sauter d’un plongeoir ou d’une falaise, donnant l’illusion de faire un plat. Au dernier moment, les plongeurs se plient en deux selon la technique de la « griffe » ou de la « crevette », afin de limiter les dégâts à l’impact. En quête de sensations fortes, les fans de Døds se multiplient en France et dans le monde, si bien que des records du monde ne cessent d’être battus ces derniers temps. Après avoir établi un record à 34,25 mètres en mai 2023, Côme Girardot a vu le Norvégien Ken Stornes franchir la mythique barrière des 40 mètres en sautant dans l’eau glacée des fjords norvégiens et ainsi « ramener le record à la maison ». Mais ce lundi 9 octobre, c’est notre Français qui a encore repoussé les limites. En Espagne, le Bordelais de 22 ans a sauté d’une falaise de 44,3 mètres de haut, atteignant une vitesse de 106 km/h. Un disque préparé depuis plus de huit mois, et les sensations qu’il “je n’oublierai jamais”.
Lire aussi : VIDÉO. L’incroyable « plongeon de la mort » d’un Français, nouveau recordman du monde de faux plat
Numéro de la culture viking
Les premières traces de cette discipline remontent à Oslo, dans les années 1960, où des groupes d’amis norvégiens s’amusaient à rester le plus longtemps possible bras et jambes tendus avant de se jeter à l’eau. Véritable sensation dans les pays scandinaves, les premiers championnats du monde de Døds ont vu le jour en 2008 et sont depuis organisés chaque année à Oslo.
Passe-temps initialement destiné à impressionner les filles, Døds est une sorte d’hommage à la culture viking des pays scandinaves, à l’image de Ken Stornes, personnage au crâne rasé, à la grande barbe et au physique de Golgoth.
La particularité du death dive ? Une chute libre face à l’eau, exclusive à cette pratique, qui augmente l’adrénaline provoquée par le saut.
Lire aussi : Alpinisme. À 18 ans, il devient le plus jeune athlète à gravir les 14 sommets de plus de 8 000 m du monde.
Une pratique réservée aux initiés
Le faux plat est une pratique à ne pas prendre à la légère. Si la tendance est de repousser les limites de ce sport, les pratiquants sont des athlètes formés et préparés. Plusieurs règles sont inhérentes aux bonnes pratiques du Døds. Dans un premier temps, les plongeurs réalisent des lancers afin de contrôler la profondeur du spot. Il est également essentiel de vous assurer d’avoir un endroit où vous relever afin de ne pas vous retrouver coincé une fois dans l’eau. L’un des facteurs déterminants d’une bonne pratique est de ne pas sauter les étapes. Dans une vidéo récapitulative, le nouveau champion du monde de Døds, Côme Girardot, montre sa progression linéaire, où il effectue des sauts de plus en plus hauts.
A LIRE AUSSI. Vendée Globe 2024. Louis Duc, the longest month
Enfin, des « sécurités » sont mises en place à chaque saut. Deux personnes sont chargées de secourir le plongeur à l’atterrissage du saut en cas de KO, l’un des principaux dangers de ce sport extrême. Plus le saut est haut, plus le temps passé dans les airs est long, plus l’impact est brutal. Et ce lundi 9 octobre, le Français Côme Girardot a encore repoussé les limites de sa discipline.
Related News :