Le sort toujours incertain des 63 otages du Hamas présumés vivants à Gaza

• 2 Qui sont les otages français restants ?

  La plupart des otages présumés encore en vie à Gaza ont été capturés au kibboutz Nir Oz ou au festival de musique Nova. Parmi eux, 56 sont Israéliens, dont au moins 24 doubles nationaux, six Thaïlandais et un Népalais. Deux Français sont toujours captifs : Ofer Kalderon (53 ans) et Ohad Yahalomi (49 ans). Parmi les otages présumés vivants figurent également deux enfants, les frères Kfir et Ariel, enlevés respectivement à huit mois et quatre ans, ainsi que leurs parents Shiri et Yarden Bibas. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré lundi qu’Israël avait l’obligation de restituer ses otages, lors d’une cérémonie marquant le premier anniversaire de l’attaque. « La France ne cessera jamais d’exiger la libération inconditionnelle des otages », avait déclaré peu auparavant le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot.

• 3 Combien d’otages ont été libérés ?

  Près de 120 personnes, principalement des femmes, des enfants et des travailleurs étrangers, ont retrouvé leur liberté, principalement lors de la seule trêve du conflit, qui a duré une semaine fin novembre 2023. Depuis la fin de cette trêve, seuls sept autres otages ont retrouvé la liberté. lors des opérations de sauvetage menées par l’armée israélienne. Le dernier en date est Kaid Farhan Alkadi, libéré le 27 août dans le sud de la bande de Gaza. En l’absence de preuve de vie, il n’est pas certain que l’ensemble des 63 otages présumés vivants le soient encore.

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• 4 Pourquoi le recensement des otages reste-t-il difficile ?

  Le Hamas reste très vague sur le sort de ses otages. Il a par exemple annoncé le 12 août que ses combattants avaient « tué un otage » et « blessé deux femmes otages » lors d’« incidents », sans les nommer. Auparavant, le mouvement avait annoncé à plusieurs reprises la mort d’otages, notamment celles des enfants Bibas et de leur mère, mais Israël n’a pas confirmé ces décès. Certains des otages décédés étaient déjà morts lorsqu’ils ont été emmenés à Gaza le 7 octobre 2023, tués lors de l’attaque du Hamas. C’est notamment le cas d’une dizaine de militaires.

Certains otages ont également été abattus par erreur par l’armée israélienne le 15 décembre 2023. L’armée israélienne accuse le Hamas d’en avoir froidement exécuté six autres fin août.