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Élection présidentielle américaine. Sport en soutien à Kamala Harris, Donald Trump cherche du soutien

Stephen Curry, Steve Kerr : depuis plusieurs mois et l’intensification de la campagne, des figures du sport américain prennent position pour afficher leur soutien (ou leur opposition) à l’un des deux candidats à l’élection présidentielle américaine, qui a lieu en novembre. 5 décembre 2024. Les discours publics des athlètes sont principalement axés en faveur de Kamala Harris.

Stephen Curry, bourreau des Bleus en finale des Jeux de Paris 2024, a réaffirmé son soutien au candidat démocrate ce lundi 30 septembre en conférence de presse : « C’est une leader intelligente à qui on peut faire confiance pour diriger notre pays, nous apporter espoir, inspiration et unité. » Son entraîneur des Warriors et de la sélection américaine Steve Kerr s’est même exprimé le 19 août sur la scène de la Convention nationale du Parti démocrate à Chicago (Illinois), dans la salle mythique du United Center pour soutenir la candidature de Harris. « Avec les mots du grand Stephen Curry, on peut dire à Donald Trump : « Nuit, nuit » (avec le geste des deux mains jointes sur une joue indiquant d’aller dormir) »» a-t-il récité devant une foule captivée.

Ce n’est pas un hasard si la candidate démocrate reçoit un tel soutien de la part de la star des Warriors et de son entraîneur historique : elle est née à Oakland, a été procureure de Californie et est fan de la franchise de basket-ball. En tant que vice-présidente, Kamala Harris a également rendu visite cet été aux équipes américaines de basket-ball masculin et féminin en marge des Jeux de Paris 2024. « Nous voulons faire le plus possible pour soutenir Kamala [Harris] parce que tout ce qu’elle défend, nous le défendons aussi”a indiqué la joueuse Breanna Stewart, citée par l’Agence -Presse.

C’est notamment le cas d’une majorité d’athlètes évoluant dans les grandes ligues américaines de basket-ball (NBA) et de football américain (NFL), contre lesquels Donald Trump mène une guerre depuis le début de son premier mandat en 2017, en opposition aux mouvements sociaux. comme Black Lives Matter. La star des Los Angeles Lakers LeBron James, qui a affiché son soutien à Joe Biden en 2020, relaye depuis plusieurs années des montages pour se moquer de Donald Trump. “Trump utilise le sport pour nous diviser, c’est un voyou”a-t-il notamment indiqué sur CNN en 2018.

Gregg Popovich, l’entraîneur légendaire des San Antonio Spurs, que l’élection de Donald Trump en 2016 avait fait ” malade ” est allé encore plus loin, décrivant l’homme d’affaires comme un « lâche inhumain, homophobe, raciste et misogyne ».

Trump cherche du renfort

Parmi les pro-républicains, seuls quelques sportifs marginaux restent dans le camp de l’homme d’affaires de 78 ans. Donald Trump peut toujours s’appuyer sur des figures de longue date, comme le lutteur des années 1980 Hulk Hogan, le fantasque basketteur Dennis Rodman, ami du dictateur nord-coréen Kim Jong-Un et qui est déjà apparu à la télévision avec l’émission « Make America Great Again ». » casquette vissée sur la tête, ou encore ses célèbres amis, le boxeur Mike Tyson et Tiger Woods. L’emblématique golfeur de 48 ans a également déclaré le 18 juillet à la BBC qu’il avait “perdu le sommeil” la nuit de la tentative d’assassinat de Donald Trump en marge d’un meeting.

Le monde du MMA bénéficie également d’un soutien indéfectible à Trump, mené par le patron de son organisation UFC, Dana White. En plus du combattant Sean Strickland, Evan Elder a crié dans le micro après une victoire : « Vive Trump. Allons-y, Trump 2024. » A l’inverse, la ligue de baseball (MLB), historiquement considérée comme plus conservatrice, n’a pas appelé, par l’intermédiaire de certains de ses athlètes politisés, à voter pour le milliardaire new-yorkais.

Le patron de l’organisation UFC MMA, Dana White, est un partisan clé de Donald Trump dans le monde sportif américain. | PHOTO : JIM WATSON / AFP
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Le patron de l’organisation UFC MMA, Dana White, est un partisan clé de Donald Trump dans le monde sportif américain. | PHOTO : JIM WATSON / AFP

Dans le même sens, la légende du football américain Tom Brady, qui avait partagé des parties de golf avec Trump dans le passé, a tenté de prendre ses distances avec sa relation avec l’ancien producteur de télévision. S’il n’a jamais publiquement soutenu ni appelé à voter pour Trump lors d’une élection, il s’est moqué de l’homme d’affaires en marge du SuperBowl remporté avec les Buccaneers de Tampa Bay en février 2021, après avoir été reçu par Joe Biden à la Maison Blanche. De son côté, le quarterback vedette des Chiefs de Kansas City, Patrick Mahomes, a précisé qu’il ne prendrait position pour aucun des candidats à l’élection présidentielle. “Je ne veux pas que mon influence soit utilisée pour soutenir un candidat ou faire quoi que ce soit”a-t-il déclaré à Associated Press à la mi-septembre.

Il a pourtant été utilisé par le candidat républicain pendant la campagne. Donald Trump a affirmé mercredi 11 septembre dans une interview télévisée pour la chaîne Fox News que l’épouse de Mahomes, Brittany, était la «Taylor Swift républicain» . « La Bretagne est une grande fan de Trumpavait développé le candidat républicain. Elle est une grande partisane de MAGA. [Make America Great Again], Je la préfère de loin à Taylor Swift. » Brittany Mahomes a déjà réagi favorablement aux tweets pro-Trump sur les réseaux sociaux, refusant toutefois de soutenir publiquement le président des Etats-Unis entre 2017 et 2021.

 
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