« pour voir un film, il faut un bon cinéma »

Ce n’est pas une victoire mais presque. Depuis des années, le projet d’un nouveau cinéma à Montceau-les-Mines suscite un intérêt local au point que même les annonces du maire sur la construction du Capitole laissent un grand nombre de citoyens perplexes.

« Du projet à la chose, c’est un long chemin » rappelait Marie-Claude Jarrot, citant Molière avant la pose de la première pierre du complexe cinématographique, le Capitole, dont les travaux ont déjà commencé devant l’Embarcadère.

« Le film a mis du temps à en arriver là. On peut même parler d’une série, d’une saga parsemée de très mauvais épisodes avec des acteurs ou plutôt une actrice (NDLR : Madame Davoine) qui a, heureusement, quitté la série », a pastiché le maire.

Du scénario catastrophe aux seconds rôles inquiétants joués sur un champ de mines, la pose de cette première pierre concomitamment avec Le Creusot, “c’est la fin de cette saga qui nous tient en haleine depuis 10 ans”, a-t-elle rappelé. « C’est plutôt le taquin d’un avenir qui s’annonce heureux pour nos territoires de tous les possibles, leurs habitants et, quelque part aussi, l’économie d’un Bassin minier, d’un territoire du CUCM doté de présent, dans quelques mois, structures de son époque ».

Avec Régis Faure, à la tête de Panacéa, la ville de Montceau a pris le pari de se montrer patiente en attribuant l’Embarcadère au cinéma avant de transformer la tentative avec Le Capitole. Un cinéma d’art et d’essai, pour des blockbusters, des retransmissions de concerts, des opéras filmés, pour des soirées débats.

« À tous les acteurs principaux, je tiens à les remercier pour le travail accompli, un travail fastidieux et compliqué. Ils ont cru en ce projet essentiel » a mentionné le maire qui a salué l’engagement décisif du président David Marti « et essentiel pour la réussite de ce projet ».

« Nous avons travaillé sans relâche pour mener à bien ces projets, qui ont demandé un travail colossal et une volonté farouche », a à son tour souligné le président du CUCM.

Henri-Georges Clouzot disait : « Pour faire un film, il faut d’abord une bonne histoire, deuxièmement une bonne histoire, troisièmement une bonne histoire ».

“Pour voir un film, il faut un bon cinéma”, a ajouté Marie-Claude Jarrot.

J.B.

Le Capitole

Il s’agit d’un complexe de 4 salles et d’environ 600 places. Ouverture prévue dans 14 mois.

Son financement :