News Day FR

Il est urgent de réformer le régime forestier, répète au ministre une coalition de travailleurs et d’entrepreneurs

Une coalition réclame une réforme du régime forestier le plus rapidement possible. (Photo Facebook d’Arbec Port-Cartier)

L’inaction n’est pas une option pour la coalition forestière qui représente les travailleurs, les entrepreneurs et les dirigeants des communautés dépendantes de la forêt. Elle réclame depuis un an une réforme du régime forestier. Les porte-parole de la Coalition ont réitéré le message aujourd’hui à Québec, à la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina.

La ministre a répondu qu’elle avait encore besoin de temps pour apporter les changements nécessaires. La coalition rappelle donc au premier ministre François Legault son engagement électoral à réformer le régime forestier.

«Nos membres sont au cœur de cette crise et ils souffrent des retards dans la réforme du régime forestier», déclare le directeur québécois du syndicat Unifor qui représente, entre autres, les travailleurs d’Arbec à Port-Cartier, Daniel Cloutier. Il est impératif d’agir maintenant pour protéger les emplois.

Manque de prévisibilité

Formé de l’Alliance de la forêt boréale (AFB), de l’Association des entrepreneurs en travaux sylvicoles du Québec (AETSQ), de l’Association des entrepreneurs forestiers du Québec (AQEF), de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), de la Fédération des coopératives forestières du Québec ( FQCF) et Unifor, la coalition juge que le régime actuel contient plusieurs éléments de dysfonctionnement qui entraînent un manque de prévisibilité et un obstacle à la lutte aux changements climatiques et à la vitalité économique du Québec et de ses régions forestières.

« De l’étage à l’usine, il y a l’entrepreneur forestier qui est souvent pris entre l’arbre et l’écorce dans un régime qui a besoin d’une réforme significative pour l’avènement d’un environnement des affaires plus favorable aux relations « gagnant-gagnant ». Les marges sont faibles et les défis sont nombreux ! C’est dans une gouvernance différente et une prévisibilité accrue que résident les premières bases d’un changement significatif pour nous ! », estime le président de l’AQEF, Benoit Lasalle.

« Le ministre doit comprendre que si rien n’est fait pour corriger la situation, non seulement la survie à long terme de notre foresterie est menacée, mais celle de plusieurs communautés. Faire de notre forêt une priorité, c’est assurer le gagne-pain de milliers de familles, et c’est surtout préserver un patrimoine pour les générations futures », conclut Yanick Baillargeon, président de l’Alliance de la forêt boréale.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

Related News :