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encore plus de pétrole jusqu’en 2030

Voulant avant tout rassurer ses investisseurs alors que les prix du pétrole suivent actuellement une tendance baissière, TotalEnergies a relevé sa prévision de croissance de la production d’hydrocarbures à environ 3% par an jusqu’en 2030. Indiquant vouloir concentrer ses efforts sur le gaz liquéfié (GNL). , ce gaz par voie maritime étant très recherché par l’Asie et l’Europe depuis la guerre en Ukraine afin de compenser la baisse très drastique des livraisons russes.

Ce chiffre de 3 % s’avère supérieur à la fourchette de 2 à 3 % par an jusqu’en 2028 présentée jusqu’à présent. Il résulte du lancement en 2024 de six projets pétroliers et gaziers (deux au Brésil, au Suriname, en Angola, à Oman, au Nigeria) permettant « de relever et d’étendre cet objectif à 2030 ».

Cette croissance sera même « supérieure à 3 % » « sur les deux prochaines années 2025 et 2026 », selon un communiqué du groupe.

Cette communication intervient au lendemain du lancement au Suriname d’un méga projet pétrolier de plus de 10 milliards de dollars, au grand désarroi des associations de défense du climat.

Pouyanné veut continuer à investir dans le pétrole

Pour justifier la stratégie de l’entreprise, le PDG Patrick Pouyanné a invoqué le déclin naturel des gisements pétroliers et l’augmentation de la demande mondiale de pétrole. « Il faut donc continuer à investir dans le pétrole », a-t-il insisté.

“La réalité est que la demande de pétrole augmente, d’un peu moins d’un million de barils par jour” et “pour le moment, nous ne voyons pas d’impact réel de la pénétration des technologies bas carbone”, a-t-il déclaré.

Cependant, tous les experts ne sont pas d’accord sur ces chiffres : alors que l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) prévoit une augmentation significative de la demande de pétrole de 17 % de 2023 à 2050, l’Agence internationale de l’énergie estime de son côté qu’un pic de demande pour tous les combustibles fossiles – pétrole, gaz et charbon – apparaîtront « dans les années à venir » de la décennie en cours, avant de s’essouffler par la suite.

Notre avis, par leblogauto.com

TotalEnergies souhaite ainsi se protéger des fortes baisses des prix du brut, alors que le prix du pétrole est tombé sous la barre des 70 dollars le mois dernier. Toutefois, les tensions au Moyen-Orient pourraient changer la donne.

Le géant de l’énergie continue de produire davantage de pétrole et de gaz à bas prix, tout en développant son secteur de l’électricité renouvelable (éolien et solaire).

Sources : AFP, TotalEnergies

 
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