Qui est Malika Favre, l’artiste française derrière la couverture de « The New Yorker » avec Kamala Harris ?

Publié le 2 octobre 2024 à 13h47

Cocorico. Vous l’avez probablement déjà vu sur les réseaux sociaux. Le 7 octobre, l’hebdomadaire américain « The New Yorker » sortira un numéro consacré à Kamala Harris. Dans ses pages, le média annonce son soutien au candidat démocrate, à quelques semaines de l’élection présidentielle outre-Atlantique. « Le vice-président possède les valeurs et les compétences politiques nécessaires pour s’appuyer sur les succès de l’administration Biden et contribuer à mettre fin, une fois pour toutes, à une époque empoisonnée définie par Donald Trump. Nos rédacteurs soutiennent Kamala Harris”, peut-on lire sur le compte X “New Yorker”.

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Un style qui mélange Pop Art, art optique et géométrie

Pour la couverture de ce numéro historique, l’hebdomadaire a une nouvelle fois fait appel à Malika Favre, une artiste française. A travers un dessin minimaliste et un savant mélange entre Pop Art, art optique et lignes géométriques, ce dernier a imaginé un portrait de l’homme politique, dessiné en noir sur fond bleu. Une lumière brille sur son visage et une boucle d’oreille blanche en forme d’étoile semble presque scintiller.

Née dans les années 1980, Malika Favre a grandi en banlieue parisienne et a toujours été baignée dans un monde artistique, sa mère étant elle-même peintre. A 19 ans, elle abandonne ses études scientifiques pour fréquenter une école d’art. Après avoir fréquenté l’École Nationale des Arts Appliqués et des Métiers de Paris, puis le Collège Universitaire de l’Institut d’Art et de Design de Surrey, elle décide de s’installer à Londres où elle s’efforce de travailler et d’affiner son style. Aujourd’hui et depuis plusieurs années, Malika Favre est une artiste indépendante basée à Barcelone.

Une collaboration avec « The New Yorker » qui dure depuis huit ans

Ce n’est pas la première fois que la Française signe la couverture du « New Yorker » puisque les deux partis collaborent depuis huit ans. « Je me souviens encore de ce tout premier mail que j’ai reçu de Françoise Mouly [la directrice artistique depuis 1993, N.D.L.R.] me demandant d’envoyer des idées de couverture. J’étais aux anges et j’ai commencé à dessiner presque immédiatement. Trois semaines plus tard, ma première couverture de « Page Turner » était publiée », se souvient-elle sur son compte Instagram. Au total, l’illustrateur en a imaginé seize. Notamment une sur Bob Dylan, Lesley Gore ou encore la reine Elizabeth II au lendemain de sa disparition.

Grâce à son style unique et coloré, Malika Favre a su attirer de grands médias américains, comme « The New York Times », « Vanity Fair » et « Sunday Times » mais aussi de grandes marques comme Sephora.