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De nombreux livreurs gagnent moins que le Smic horaire, si l’on considère le temps d’attente entre deux commandes

Mais ils atteignent 10,1 euros chez Uber Eats (repas) et 11,3 euros chez Stuart (colis), soit moins que le Smic horaire (salaire minimum de croissance, fixé à 11,65 euros brut).

Diminution de leurs revenus

Une fois cette rémunération perçue, le livreur, qui est indépendant, doit encore payer son véhicule (scooter, vélo électrique), ses assurances et ses cotisations sociales. « Cette tendance se retrouve dans les témoignages de livreurs recueillis par l’ARPE lors de réunions de terrain en mai 2024, au cours desquelles ils ont exprimé leur inquiétude face à la baisse de leurs revenus », indique l’autorité dans son étude.

“C’est un sujet qui doit interroger les partenaires”, du côté des plateformes ainsi que des syndicats professionnels, a estimé Joël Blondel, directeur général de l’ARPE.

Ces moyennes de revenus horaires sont calculées par la Régie en combinant revenus et durées de prestations avec le temps d’attente entre chaque livraison (généralement en augmentation entre 2022 et 2023).

Par ailleurs, pour percevoir cet hypothétique revenu moyen, le livreur devrait accepter toutes les propositions de services qui lui sont faites, précise l’ARPE.

Revenu minimum de 11,75 euros brut

Depuis 2023, les plateformes de livraison sont tenues de verser aux chauffeurs-livreurs un revenu horaire minimum, fixé à 11,75 euros brut.

Le rapport de l’Autorité s’intéresse également aux véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC) : ces professionnels ont vu leurs revenus évoluer différemment en 2023 selon les plateformes.

Le salaire horaire moyen a baissé chez Freenow et Heetch et est resté stable, sans suivre le rythme de l’inflation, chez les leaders du secteur Uber et Bolt, ainsi que chez les services premium Marcel et Le Cab. Ils ont augmenté du côté de Caocao et des services premium Allocab et Blacklane.

 
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