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les constructeurs disent qu’ils doivent augmenter leurs prix – 10/01/2024 à 08:08

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Un tiers des industriels du rayon charcuterie ont perdu de l’argent l’an dernier et vont devoir augmenter leurs prix pour garder la tête hors de l’eau et investir, prévient la Fédération des entreprises françaises de restauration fine (Fict) (AFP / Christophe SIMON)

Un tiers des industriels du rayon épicerie fine ont perdu de l’argent l’an dernier et devront augmenter leurs prix pour garder la tête hors de l’eau et investir, a prévenu mardi l’organisme qui défend leurs intérêts.

“Il faut que nos entreprises soient capables de sortir du rouge”, a déclaré à l’AFP Christiane Lambert, nouvelle présidente de la Fédération des entreprises françaises de charcuterie et de restauration (Fict) et ancienne patronne du syndicat majoritaire agricole FNSEA.

Elle appelle à des « revalorisations » des prix d’achat pour les industriels au début des négociations commerciales annuelles avec les enseignes de grande distribution, théâtre d’âpres discussions sur les prix des produits.

“Il n’y aura pas de souveraineté alimentaire française, il n’y aura pas de transformation en , s’il n’y a pas d’entreprises rentables”, défend Mme Lambert, qui vient de quitter la présidence du principal groupe alimentaire. pression agricole de l’Union européenne, Copa.

Près d’un fabricant de charcuterie sur trois (30%) a clôturé l’exercice 2023 en perte, selon une étude de la Banque de France commandée par la Fict, l’interprofession Inaporc et l’établissement public France AgriMer.

C’était un sur quatre (25 %) en 2022.

La marge nette – qui évalue les revenus générés par l’entreprise par rapport à ses coûts – s’est encore érodée, à 0,9% du chiffre d’affaires en moyenne pour les entreprises de charcuterie, contre 2,3% à l’échelle de l’ensemble de l’industrie agroalimentaire.

« Nos charcuteries transforment 75 % des porcs français. S’ils rencontrent des difficultés, n’ont pas les moyens d’investir, de se moderniser, ils perdent leur place dans les rayons par rapport aux produits importés, ce qui est aussi préjudiciable aux éleveurs», argumente la présidente de la Fict, elle-même productrice de porcs.

L’organisation compte environ 300 membres : des entreprises de toutes tailles, dont les poids lourds Herta, Fleury Michon et Aoste.

Les industries de transformation de la viande représentent 32 000 emplois en France.

 
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