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Fille de Lévézou, Stella Carpenter, médaillée d’or aux Jeux olympiques et paralympiques de l’énergie

Originaire de Prades-Salars, âgée de 32 ans, l’animatrice télé et comédienne a animé plusieurs épreuves lors des JO et des Jeux paralympiques de Paris-2024. Sa voix a été rapidement identifiée et elle a pris le devant de la scène avec son ambiance. La jeune femme avait la flamme !

“Joey Starr, avec une perruque blonde !” C’est ainsi qu’elle se définit entre deux éclats de rire contagieux… Lorsqu’elle parle d’elle, Stella Carpenter commence par sa… poitrine. Avant de poursuivre avec son énergie et sa voix. Les spectateurs (télévision) de certaines épreuves olympiques et paralympiques partagent cette description… L’Aveyronnaise de 32 ans, à la fois animatrice radio, présentatrice télé, comédienne (sa carte de visite est trop petite, tant ses expériences sont multiples), est ainsi « très fier d’avoir contribué, à mon échelle, au succès populaire de cet événement auprès d’une audience mondiale ».

Elle l’avoue également : « J’ai le blues olympique ! C’est comme un camp d’été qui s’arrête. Elle conclut sur le sujet : « Cela fait presque deux décennies que je fais de l’animation depuis l’âge de 14 ans. J’ai transformé l’essai parce que je me suis fait un devoir de donner vie aux événements. Cette énergie est mon ADN, mon moteur, je suis à 2 000% ! J’ai une énergie à toute épreuve, sans limite… ».

Félicitations d’Emmanuel Macron lui-même !

Son aventure olympique a débuté en juin 2019. Associée à Sandy Heribert (elle présente la soirée Ballon d’or avec Didier Drogba), Stella Carpenter a animé la journée olympique, place de la Concorde, à Paris, avec la Patrouille de France. Repérée par Paris-2024, elle a été sollicitée pour accueillir, en 2021, le retour des athlètes français médaillés aux JO et Paralympiques de Tokyo, place du Trocadéro avec un clin d’œil de Thomas Pesquet, en mission spatiale, qui a joué un rôle réorchestré. version de La Marseillaise au saxophone, depuis l’ISS, devant précisément 6 000 personnes, nombre autorisé pendant la période Covid-19.

Elle a enchaîné, en janvier 2024, avec la convention des bénévoles, 45 000 au total, à La Défense Arena de Nanterre, en présence de Tony Estanguet, puis, le 8 mai, l’Aveyronnaise était à Marseille pour l’arrivée de la flamme sur Belem. : 150 000 spectateurs sur le Vieux-Port, 250 000 en ville, près de six millions de personnes devant leur petit écran. Elle a insufflé « une énergie incroyable » et le président Emmanuel Macron n’a pas manqué de le lui murmurer à l’oreille !

Et qu’en est-il de ce qu’elle appelle l’apothéose ? Lorsqu’elle a formulé ses souhaits pour l’organisation des événements, elle a choisi, dans l’ordre, le trampoline, le rugby à sept et le surf (à Tahiti). La main innocente en a décidé autrement puisque Stella Carpenter a été choisie pour être maîtresse de cérémonie de la natation (avec les exploits de Léon Marchand) et de l’espace d’hospitalité premium du Palais de Tokyo, puis des Jeux Paralympiques, où elle a mis le feu au basket-ball en fauteuil roulant à Bercy. et paracanoë au stade de Vaires-sur-Marnes.

Sur un tracteur et en bottes traite en Aveyron !

Si elle est née à Saint-Alban, près de Toulouse, en mai 1992, d’un père éducateur spécialisé, créateur d’une agence de voyages pour adultes handicapés, et d’une mère coach de trampoline, si elle a grandi à Rieumes , si elle a fréquenté le lycée de Pamiers (où elle a séché quelques cours pour s’exprimer au micro de la radio associative Oxygène FM), Stella Carpenter est “très attachée” à l’Aveyron, et notamment à la ville de Prades-Salars, originale patrie de sa grand-mère maternelle.

Elle confirme : « J’aime diverses valeurs, comme le lien à la terre, la simplicité, le travail acharné des agriculteurs, la solidarité ». Les membres de sa famille sont des éleveurs de vaches laitières et de chèvres. Et il n’est pas rare de la voir au volant d’un tracteur ou avec ses bottes au milieu d’un champ !

Son amour pour le pays est « si fort » que c’est là qu’elle s’est mariée l’année dernière, vêtue de la robe de mariée de sa grand-mère. La fête a eu lieu au Domaine de Soussuéjouls, près de Sévérac-le-Château, après une cérémonie célébrée à la mairie de Prades, commune dont son arrière-grand-père fut maire de 1959 à 1983. Pour mémoire, elle a désormais comme nom de femme mariée le… prénom de cet ancêtre !

C’est également là qu’elle a passé la pause dont elle jouissait entre les Jeux olympiques et paralympiques. « J’ai respiré en Aveyron, se réjouit la jeune femme. J’ai profité de ces dix jours pour me ressourcer, recharger mes batteries. Une mise au vert totale, avec pas mal de repas entre amis ou avec toute la famille et du temps à l’étable pour la traite. Sa vie est clairement un récit !

 
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