Julian Assange, traqué depuis des années, était devenu un ennemi de la raison d’État de Washington et de ses vassaux occidentaux, parce qu’il avait eu le courage de dénoncer l’envers d’une scène aussi criminelle que liberticide. Comme d’autres lanceurs d’alerte, persécutés, traqués, comme Edward Snowden, toujours contraint à l’exil à Moscou. Avec l’affaire Assange, “C’est l’avenir même du journalisme qui est en jeu”, a récemment souligné Rebecca Vincent, l’une des responsables de Reporters sans frontières.
Le lanceur d’alerte australien et fondateur de WikiLeaks, âgé de 53 ans et toujours en convalescence, est sorti de prison au Royaume-Uni et a retrouvé la liberté le 25 juin après avoir plaidé coupable devant un tribunal américain, épilogue d’un long combat. Il se battait pour ne pas être remis à la justice américaine, qui le poursuit pour avoir rendu public, dès 2010, plus de 700 000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, notamment en Irak et en Afghanistan.
Parmi ces documents figure une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l’agence Reuters, tués par les tirs d’un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007. Visé par 18 chefs d’accusation, il risquait théoriquement jusqu’à 175 ans de prison en vertu de la loi sur l’espionnage. .
Cette audition publique se tient alors que le Conseil de l’Europe doit débattre, mercredi 2 octobre, d’un rapport d’enquête sur « les implications de sa détention et ses effets plus larges sur les droits humains, en particulier la liberté du journalisme. »
L’humanité est attaquée, défendez-la !
Votre journal a fait l’objet de 5 procédures SLAPP au cours de l’année écoulée. Évidemment, la vérité est troublante. Les forces de l’argent et les réactionnaires cherchent à nous faire taire. Ils n’y arriveront pas. Merci à vous !
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