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le Premier ministre sous pression avant son discours de politique générale, que peut-il annoncer ?

16h22 – «On ne peut pas continuer à vivre à crédit», déclare Jean-Louis Debré

« Ce qui m’importera, ce seront les annonces dans cette séquence parlementaire importante. La déclaration de politique générale donnera des intentions. Tout le monde applaudira. Mais il faut dire la vérité sur la situation financière de la France. Chaque jour, nous apprenons que la dette est plus importante que ce que nous avions prévu. Est-ce qu’on cache la situation depuis des mois et des mois ? » demande Jean-Louis Debré, ancien président de l’Assemblée. national au micro de France Info ce lundi 30 septembre 2024.

« Les mesures qui vont être prises dans le budget vont devoir répondre à cela. J’admire ceux qui disent qu’ils ne veulent pas d’impôts supplémentaires. Personne ne veut ça. Mais ceux qui disent ça sont probablement les responsables de la situation économique et financière de la France, on ne peut pas continuer à vivre à crédit”, dit-il.

16h08 – Quelle position sur la réforme des retraites ?

Le 22 septembre, le Premier ministre déclarait au JT de 20 heures de France 2 vouloir « prendre le temps d’améliorer » la réforme des retraites. “Nous avons une loi qui prévoit un cadre financier et je pense que ce cadre financier doit être préservé”, a-t-il indiqué. Et les oppositions ? Du côté du NFP et du RN : nous souhaitons clairement l’abrogation de cette réforme. Un projet de loi d’abrogation sera déposé par le parti lepéniste le 31 octobre. Alors, quelle sera la position de Michel Barnier et la teneur de ses propos lors de son discours de politique générale ? Réponse ce mardi 1er octobre à 15h

13h46 – Une taxe exceptionnelle sur certains grands groupes

“Nous allons faire appel, exceptionnellement et temporairement, à ceux qui peuvent contribuer à cet effort”, a déclaré Michel Barnier vendredi dernier dans les colonnes du Journal de Saône-et-Loire, concernant une éventuelle hausse des impôts. Concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? Une « contribution exceptionnelle aux bénéfices des grandes entreprises » est en effet envisagée, comme en 2017, selon les informations du Monde. Les groupes concernés pourraient être contraints de payer une surtaxe de 8,5 points de pourcentage, en plus de l’impôt sur les sociétés de 25 %. Une mesure qui pourrait rapporter 8 milliards d’euros aux caisses de l’Etat. Le gouvernement insiste actuellement sur le caractère temporaire de cette mesure, afin que « les grandes entreprises contribuent au redressement des finances publiques ». Cette mesure ne devrait concerner que les groupes réalisant un chiffre d’affaires supérieur ou égal à 1 milliard d’euros et redevables de l’impôt sur les sociétés.

09h22 – Pas d’expansion de l’impôt sur le revenu

Le barème de l’impôt sur le revenu ne devrait pas être impacté. Traditionnellement relevé chaque année pour tenir compte de l’inflation, Michel Barnier et Bercy devraient décider de ne pas y toucher. En 2024, ce barème a été augmenté de 2%, soit le niveau estimé de l’inflation, la mécanique devrait donc, sauf surprise, être la même pour l’année prochaine. L’objectif : ne pas taxer davantage « les personnes à faibles revenus » ni « les classes moyennes ».

08:47 – En cas de « texte migratoire très dur », le MoDem menace de quitter le gouvernement

Déjà mis sous pression par le Rassemblement national, Michel Barnier doit aussi faire face à l’actualité, et au meurtre de Philippine au bois de Boulogne avec un principal suspect de l’OQTF, qui relance le débat sur le système judiciaire français et le contrôle de l’immigration. Des thèmes qui devraient être abordés lors du discours de politique générale du Premier ministre. Mercredi, dans sa niche fiscale prévue fin octobre, le RN a prévu d’assouplir les conditions d’expulsion des étrangers et d’instaurer des sanctions forfaitaires pour certaines infractions. «Je ne vois pas comment le gouvernement pourrait s’y opposer», a déclaré le député RN de la Somme Jean-Philippe Tanguy.

Si Michel Barnier décide de donner des engagements à droite, il devra aussi tempérer pour ne pas perdre certains éléments du bloc central : « Nous serons vigilants, car si on nous dit qu’il nous faut un nouveau texte migratoire très dur, “Qu’on nous propose une politique trop à droite, alors on n’aura plus rien à faire dans ce gouvernement”, prévient Erwan Balanant, député MoDem du Finistère dans les colonnes de 20Minutes, inquiet après les dernières déclarations contestées du ministre de l’Éducation. l’Intérieur Bruno Retailleau la semaine dernière, issu de la même famille politique que Michel Barnier, LR.

08h30 – Les macronistes ne veulent pas briser la « confiance budgétaire »

Un exercice d’équilibriste pour Michel Barnier. Le thème des impôts sera brûlant ce mardi lors du discours de politique générale du Premier ministre. Très attendu sur la question, le nouveau locataire de Matignon doit tenter de satisfaire toutes les tendances de l’îlot central. La droite a déjà ordonné à Michel Barnier de ne pas augmenter les impôts, et l’entourage de Gabriel Attal réclame une « clarification », comme le souligne France Info ce lundi. Les 27 députés macronistes ne veulent pas briser la « confiance fiscale » qu’ils tentent de bâtir depuis plusieurs années avec les Français, et « péniblement gagnée » depuis 2017, comme l’a rappelé ce dimanche le député EPR Mathieu Lefèvre. « Les premiers à rassurer, ce n’est pas Marine le Pen, ce n’est pas le Rassemblement national, c’est nous », a insisté un député dans les colonnes de France Info.

08:21 – Une augmentation d’impôts ? “Le signal serait dévastateur”

Alors que le Premier ministre Michel Barnier a évoqué vendredi dernier la possibilité d’une hausse d’impôts pour “ceux qui peuvent contribuer à cet effort”, le député Ensemble pour la République (EPR) du Val-de-Marne, Mathieu Lefèvre, juge ce matin sur TF1 voit cette idée comme un mauvais signal : “Le signal serait mauvais, dévastateur (…) Il y a d’autres voies, d’autres possibilités pour réduire les déficits publics”, a-t-il déclaré dans la matinée Bonjour!.

08:13 – En quoi consiste le discours de politique générale ?

Michel Barnier prononcera son discours de politique générale devant le Parlement mardi 1er octobre. Sous la Ve République, le Premier ministre expose les grandes orientations de son programme, les principales réformes et mesures qu’il souhaite mettre en place. Ce qui lui permet aussi de rassurer sur sa capacité à gouverner. Diverses thématiques peuvent être abordées comme l’immigration, l’éducation, l’économie, la sécurité, ou encore la politique étrangère, selon les enjeux du moment. Le DPG peut aussi être l’occasion pour le Premier ministre d’annoncer de nouvelles lois ou des réformes importantes.

 
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