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trois conseils pour négocier une belle remise avec le vendeur

© ijeab/Adobe Stock

– Après deux années de crise immobilière qui devraient voir l’année 2024 se terminer avec moins de 800 000 ventes de biens existants, ce sont les acheteurs qui ont le dessus !

La baisse des taux de crédit, tombés en septembre à 3,60 % en moyenne sur 20 ans, vous a décidé à vous lancer dans l’achat d’un logement. Mais, même si, dans le même temps, les prix de l’immobilier ancien ont baissé de près de 4% au premier semestre 2024, sur un an, selon la Fnaim (fédération nationale de l’immobilier), cela « achat d’une vie » reste un investissement considérable. Saviez-vous que, de la même manière que vous pouvez négocier les frais d’agence et (un peu) les frais de notaire, le prix du bien lui-même est négociable ?

Tu n’oses pas ? Vous vous trompez : après deux années de crise immobilière qui devraient voir l’année 2024 se terminer avec moins de 800 000 ventes de biens existants, les acheteurs ont repris le contrôle ! Selon le baromètre de l’Observatoire des prix de l’immobilier et de l’IAD, présenté le 4 septembre, les marges de négociation pour les acheteurs de biens existants n’ont jamais été aussi élevées depuis 15 ans, à 7,6 %. en moyenne. Dans le détail, les remises accordées par les vendeurs s’élèvent à -8,3% pour les maisons et 6,7% pour les appartements. Capital vous donne trois conseils pour négocier le prix d’achat de la maison que vous désirez.

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Demandez-vous s’il s’agit d’une vente forcée

Tout d’abord, «regardez depuis combien de temps la propriété est en vente, » conseille Eric Allouche, directeur exécutif du réseau d’agences immobilières ERA. S’il est sur le marché depuis au moins un an, le vendeur sera probablement plus enclin à négocier.. Tous les agents immobiliers vous le diront que si une annonce traîne sur leur front, c’est tout simplement parce que le bien est trop cher par rapport au prix du marché. Il y a six mois, de nombreux vendeurs avaient encore en tête les prix de 2021, où les taux de crédit ne dépassaient pas 1 %. Aujourd’hui, après les efforts de pédagogie faits par les agents immobiliers, certains vendeurs ont enfin compris que ces temps bénis sont révolus et qu’ils devront faire des concessions sur le prix pour vendre.

Une autre piste, essayez de vous renseigner auprès de l’agence immobilière si le bien est vendu dans le cadre d’un héritage. La vente d’un bien hérité doit en effet être réalisée dans les six mois qui suivent le décès, afin que son produit puisse payer les frais de succession dus au fisc. Dans le cas contraire, les héritiers s’exposent à des sanctions financières. Dans le contexte actuel de crise immobilière, on peut négocier une remise de 5% en moyenne, estime ERA. Plus largement, essayez de savoir si le bien que vous envisagez est transféré dans le cas d’une vente forcée, comme un divorce ou une cession. Pressés de vendre pour acquérir une autre maison, les vendeurs pourraient vous accorder le rabais que vous désirez.

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Une remise sur les passoires thermiques

Enfin, pour obtenir un geste du vendeur, traquer les crépines thermiques, conseille le réseau Laforêt. Les biens labellisés G au DPE (diagnostic de performance énergétique) ne pourront plus être loués à partir du 1er janvier 2025. Si leurs propriétaires-bailleurs n’ont pas les moyens d’investir quelques dizaines de milliers d’euros dans leur rénovation, il est il est très possible qu’il les vende. D’où la possibilité, pour vous, acheteur, de négocier un rabais, que Laforêt estime à environ 5 %. Prenons l’exemple d’un bien vendu 200 000 euros. En négociant une remise de 5%, vous l’obtiendrez à 190 000 euros. Une économie de 10 000 eurosc’est toujours un piège !

Vous avez désormais toutes les cartes en main pour négocier le prix du bien de vos rêves. Un dernier conseil : ne tardez pas ! « En septembre, on a encore vu les ventes bloquées parce que les vendeurs ont compris que les acheteurs retrouvaient un peu de pouvoir d’achat grâce à la baisse des taux de crédit. Du coup, ils ne veulent plus faire d’efforts pour baisser leurs prix… »regrette Jordan Frarier, président de Foncia Transaction. «Les vendeurs doivent avoir raison et n’augmentent pas leur prix s’ils veulent vraiment vendre”ajoute Charles Marinakis, responsable du réseau d’agences immobilières Century 21 France. Qui souhaite souligner que, « Contrairement aux idées reçues, la baisse historique des taux a davantage profité aux vendeurs qu’aux acheteurs ! Comment? En leur permettant d’augmenter leurs prix de vente.

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