dans le frigo d’Eve, 3 300 € par mois

Dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. Pour notre tout nouveau format sobrement intitulé « Dans le frigo de… », des lecteurs de tous âges, et aux revenus différents, ouvrent la porte de leur cuisine et de leur réfrigérateur.

• Prénom ou surnom : Ève
• Âge : 77 ans
• Lieu de résidence : Vaucluse
• Personnes vivant sous le même toit et leur âge : 0
• Revenu du ménage : 3300€
• Budget d’achat mensuel : 400€
• Spécificités alimentaires (régime alimentaire, restrictions religieuses, allergies, etc.) : aucun

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Les achats alimentaires réguliers d’Eve

Au quotidien, j’achète régulièrement des fruits, des légumes, du pain pour ma consommation personnelle et éventuellement celle de mes invités. Je vais au marché une fois par semaine.

Je privilégie les commerces de proximité comme la boulangerie, sinon je me rends dans un grand magasin comme Auchan ou Leclerc une à deux fois par mois pour d’autres courses.

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Eve privilégie le local plutôt que le bio

Au marché, j’achète exclusivement local et rarement bio. Pour moi, en termes d’environnement, le local a plus d’impact positif que le bio qui vient de loin. J’ai une confiance très limitée dans les bienfaits du bio en termes de santé. Lorsque des parcelles bio jouxtent des parcelles non bio, les produits labellisés bio sont-ils réellement bio ? Le local est frais et a généralement un très bon goût, car il n’a pas voyagé.

En grande distribution, je privilégie les marques distributeurs, moins chères et tout aussi qualitatives, jamais bas de gamme, parfois haut de gamme pour me faire plaisir ou quand je me divertis. Parfois, des produits aux dates courtes pour lutter contre le gaspillage alimentaire.

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Viandes, poissons, produits transformés et surgelés…

J’achète de la viande et du poisson frais deux fois par mois lorsque je fais mes courses dans les supermarchés et je les congèle. Par goût, je mange de moins en moins de viande et je privilégie la qualité. Je mange plus de poisson qu’il y a quelques années. Je mange aussi du poisson en conserve, du thon, du maquereau, des sardines… Quand je reçois, je sers toujours de la viande ou du poisson.

Je vis seule, donc je cuisine et j’aime ça, pas de problème, je cuisine tous les jours ou parfois pendant plusieurs jours. Je ne mange presque jamais de plats préparés dans le commerce, riches en produits transformés, mauvais pour la santé et l’environnement et favorisant la prise de poids. Les rares exceptions concernent des produits que je considère fiables et qui sont très bons, par exemple les surgelés Picard.

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60€ de budget moyen pour les restaurants

Je ne me fais jamais livrer de repas. Je vais au restaurant une à deux fois par mois pour un budget moyen de 60 euros, sauf quand j’invite, le budget explose facilement, mais quel plaisir !

Je ne peux plus me passer du chocolat noir avec mon café. Ma dernière gourmandise gourmande : une crème caramel maison en quantité déraisonnable.

Gestion du pouvoir d’achat

Honnêtement, l’inflation n’a pas changé mes habitudes de consommation, mon budget me permet d’absorber la hausse des prix. Cela ne m’empêche pas de trouver la baisse du pouvoir d’achat inacceptable pour ceux dont les revenus sont faibles et qui doivent se contenter d’une qualité médiocre pour survivre.

Impact écologique

Je suis très attentive à mon impact écologique, je n’achète jamais de produits hors saison qui viennent de l’autre bout du monde par avion et qui n’ont aucune saveur. Je mange moins de viande pour le goût, mais je suis heureuse que cela réduise mon empreinte carbone.