Une bonne claque pour Toulouse ! Pourquoi la forteresse toulousaine est tombée aux mains du rival bordelais

Ernest-Wallon tremblait et craquait même. Dans cet affrontement de Top 14 entre les deux meilleures équipes de la saison dernière, le suspense a cette fois duré un peu plus longtemps qu’au Vélodrome il y a trois mois, où les Toulousains avaient écrasé les Bordelo-Béglais en finale. Ces derniers avaient des choses à se prouver et ont sans doute trouvé, au-delà des quatre points bien mérités qu’ils ont chèrement glanés, pas mal de réponses qu’ils étaient venus chercher, même si le chemin est encore long.

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Avec une équipe bâtie pour venir chatouiller les Toulousains dans la lutte, l’UBB a parfaitement réussi. Alors qu’ils avaient démarré la rencontre de manière idéale – hormis le coup d’envoi direct de Ntamack – les « rouges et noirs » n’ont pas réussi à tenir le rythme qu’ils s’étaient imposé. Tenant le ballon et occupant le camp girondin, les Stadistes ont rapidement concrétisé leur domination grâce à Kinghorn, décalé au bout de l’aile par Ramos après une passe sur un pas de son ouvreur sur une première main offensive après touche (7-0, 7 ).

Infériorité numérique fatale

Mais tout s’est vite arrêté après une touche perdue dans le camp visiteur (13e). Deux penaltys plus tard, Jalibert débloquait le contre unioniste (7-3, 15) avant que Kinghorn ne se fasse logiquement surprendre sur le renvoi pour un tacle haut sur Retière (16). Et contrairement aux Stadistes, qui avaient relativement profité du carton jaune reçu par Boniface (6), les hommes de Yannick Bru ont très mal fait leurs hôtes durant leur période de supériorité numérique.

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Mis sous pression par la défense de l’UBB, le Stade s’est fait prendre à son jeu, jouant souvent à l’envers et offrant des munitions un peu trop faciles à son adversaire en utilisant la main alors qu’un peu plus d’alternance n’aurait pas été de trop.

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Face à une défense trop attentiste, Bielle-Biarrey a profité d’un lancement de mêlée parfait pour punir une première fois l’équipe toulousaine (8-7, 19e). Intenable, l’arrière exploitait alors à merveille un ballon récupéré par ses avants dans un ruck pour attaquer l’aile momentanément abandonnée par Kinghorn, débordant avant d’envoyer Lucu tenter un retour intérieur (13-7, 22). Une réalisation une nouvelle fois non transformée par Jalibert.

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Toujours à leur portée, les hommes d’Ugo Mola se sont ensuite recentrés sur l’essentiel, avec une mêlée dominante et une contre-attaque ayant terriblement contrarié les talonneurs girondins ayant perdu dans les airs ce qu’ils avaient gagné au sol compte tenu de leur profil d’équipe (4 lancers perdus).
Malgré un Ahki redoutable, au scratch (30) comme au tacle (37), les Toulousains ont cependant manqué trop de contrôle pour parvenir à refaire leur retard avant la pause. Fébriles, collectivement (ballon perdu en première main, 31) comme individuellement comme Ramos (ballon direct dans ballon mort, 28), Meafou (penalty renvoyé pour un geste d’humour, 32) ou Ntamack (pas de lancer trouvé, 35) , les « rouges et noirs » n’ont pas trouvé la solution avant la pause face à la défense hermétique visiteuse, la dernière tentative de Graou près de la ligne se soldant par un échec (40e).

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Le symbole d’une soirée où les offensives toulousaines se sont heurtées au rideau défensif girondin. Mais pour n’avoir pas su mettre la tête du champion de France sous l’eau, avec un retour décisif de Ntamack, qui envoyait Reybier en touche pour une poignée de centimètres (61), l’UBB s’est laissé une belle frayeur.

Car après avoir tenté de trouver leur salut par le jeu, manquant de maîtrise technique dans le jeu de contact comme lors de leurs rares incursions du deuxième acte dans le « 22 » adverse (46, 56), les Stadistes ont voulu forcer leur destin avec leur pack. . A juste titre, Mauvaka filait derrière la ligne (70e). La transformation de Ramos a échoué, ils ne se sont pas découragés, Delibes (80+1) se voyant refuser un essai en corner pour une passe en avant avant une dernière vaine tentative de main. L’histoire d’une soirée où pas grand chose n’a fonctionné.