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Le médaillé d’or paralympique Alexis Hanquinquant célébré avec ferveur dans son pays natal

«Alexis, Alexis, Alexis!» « . Sur la place de la mairie d’Yvetot (Seine-Maritime), ce samedi 28 septembre après-midi, plusieurs centaines d’habitants ont acclamé leur champion, le natif du pays, Alexis Hanquinquant. Perchée sur les épaules de son père, Naya, 5 ans, n’en manque pas une miette. Avec le joli dessin en main qu’elle espère pouvoir offrir au héros du jour. « Elle suivait tout sur les JO, et évidemment elle regardait Alexis quand il gagnait », assure Mégane, sa mère, émue aux larmes en voyant le triathlète médaillé d’or aux Jeux Paralympiques de Paris 2024.

« Paralympique ou olympique, cela nous est égal. C’est un grand champion, c’est tout. Ici, et dans tout le Pays de Caux, on peut même dire que c’est devenu une légende», ajoute un jeune homme, fier de porter sur son t-shirt blanc une photo de celui qui vient de remporter son 7e titre de champion. Champion d’Europe et cette phrase : “Tous avec Alexis”. Il aurait dû aller l’encourager à Paris dimanche 1er septembre dans l’un des bus prévus pour emmener famille, amis et supporters locaux. Avant que la course ne soit reportée à lundi. Déchirant. « Avec le travail, ce n’était plus possible. Mais vers midi, tout le monde était devant la télévision du club. Ou devant l’écran géant installé pour l’occasion par la commune dont le maire, Francis Alabert, a tenu à organiser les festivités de cette journée. « C’est normal de lui rendre hommage aujourd’hui, de le soutenir. Il place Yvetot sur la carte de . Avec ses exploits, mais aussi sa simplicité, son parcours, il est un exemple pour beaucoup. »

Avec son éternel sourire aux lèvres, Alexis Hanquinquant se joue au jeu des selfies et des autographes. Bien aidée par les rayons du soleil normand, sa médaille d’or attire le regard et fascine les plus jeunes. Les plus audacieux osent même y toucher. « Si je suis là, devant tout ce monde, ça prouve qu’on peut réaliser ses rêves même si au départ on vous dit que ce n’est pas possible », insiste le champion cauchois. « Il faut s’accrocher. J’espère que mon histoire pourra au moins servir à cet objectif.

Il profite du moment, acceptant sans sourciller l’invitation des pompiers d’Yvetot qui l’ont harnaché à grimper dans leur nacelle afin de prendre un peu de hauteur. Pour Jean-Marie, le père du sportif devenu également une figure locale, la fête est magnifique. Premier soutien du fils, “dès qu’on peut, on le suit partout pour l’encourager”, il mesure le chemin parcouru depuis qu’Alexis s’est lancé dans son pari un peu fou après son accident du travail en 2010 qui lui a valu l’amputation de la jambe droite. . “Mais nous l’avons toujours aidé, nous avons toujours cru que c’était possible.” Des journées sombres qui donnent encore plus de saveur au moment présent. « Le voir s’épanouir comme ça, c’est génial. Et il donne la banane à tout le monde. Il est comme ça, Alexis. Et pour le moment, ce n’est pas trop.

Et même si tout le monde ici le connaît, le croise parfois sur ses parcours d’entraînement ou derrière un caddie, tout le monde avait envie d’être là aujourd’hui pour marquer le coup. Et redonnez-lui une partie des émotions qu’il leur procure. « Il était au collège avec mon fils », se souvient Laurence, qui l’a vu passer quelques années plus tard « sur sa moto vert pomme. Nous ne pouvions pas le manquer. Nous avons suivi son parcours depuis le début. C’est incroyable. Et pourtant, il n’a pas la grosse tête. C’est toujours pareil. Même avec son charme doré autour du cou. Il est comme ça Alexis…

 
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