« J’étais super ému de voir Inoxtag réaliser son rêve »… L’ascension de l’Everest vue de l’intérieur par le Villeneuvois Louis Jammes

«Je suis encore en train de me remettre de mes émotions», déclare d’emblée l’alpiniste de Villeneuve Louis Jammes. Retour à Huaraz, dans les Andes [ndlr, où il poursuit sa formation de guide de haute-montage] il garde un merveilleux souvenir de la projection en avant-première, le 13 septembre, au Grand Rex, à Paris, du documentaire « Kaizen », réalisé par le YouTubeur Inoxtag, qu’il a accompagné et filmé sur les pentes de l’Everest.
Cette histoire a été vue – un record en France – plus de 12 millions de fois en moins de 24 heures lors de sa sortie. Ces derniers jours, elle a été vue plus de 31 millions de fois. « J’ai eu la chance de vivre un moment exceptionnel, commente Louis Jammes. Le documentaire sur l’expédition Inoxtag a créé un véritable buzz. « L’avant-première, la soirée derrière, le week-end à Paris, c’était vraiment bien. Des Sherpas de l’expédition étaient présents. J’ai aussi rencontré Léon Marchand. J’ai reçu quelques demandes des médias. Et beaucoup de retours positifs sur les réseaux sociaux. »

« Kaisen » sera diffusé à la TV le 8 octobre, sur TF1, en seconde partie de soirée

Et d’ajouter que « c’est un moment exceptionnel de pouvoir voir mes images sur un si grand écran. Mes proches, mes amis, ma famille ont également pu voir mon travail. Le documentaire sera même diffusé à la télé, sur TF1, le 8 octobre prochain après la diffusion de Koh-Lanta. »
En vivant cette aventure de l’intérieur, « on était un peu coupés de tout. Mais c’est aussi un privilège d’y avoir participé», poursuit l’alpiniste. “Même s’il est possible de retranscrire un peu ce qu’on a vécu dans un film, il faut y vivre ses moments pour ressentir au plus près les émotions, les partages qui ont eu lieu, les moments de lutte, les bons moments. L’équipe s’entendait très bien. Il n’y avait aucune tension. Nous sommes quand même restés ensemble pendant un mois et demi. Cela aurait pu arriver, dans des moments difficiles, des moments de doute… »
Le Lot-et-Garonnais explique avoir bien plus profité de cette deuxième ascension de l’Everest [la première avait eu lieu en mai 2023, avec une cliente australienne, ndlr]. « Hormis Inoxtag, qui était beaucoup plus jeune, les membres de l’expédition étaient dans la trentaine. C’était aussi un groupe de francophones. Cela aide aussi à communiquer, à s’entendre», explique-t-il. Cette fois, « j’ai pu rester plus longtemps au sommet. L’année dernière, j’y ai passé 10 minutes, maintenant 45 minutes. L’année dernière, la météo était également moins belle ce qui nous a aussi obligé à descendre plus tôt. »