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concentration record de CH4, 80 fois plus réchauffante que le CO2

Les concentrations de méthane (CH4) battent des records. Ce gaz, bien que moins médiatisé que le dioxyde de carbone, accélère dangereusement le réchauffement climatique. Une nouvelle étude du Global Carbon Project tire la sonnette d’alarme.

Alors que les promesses de réduction des émissions de méthane se multiplient, les chiffres continuent de grimper. La situation semble inextricable, malgré les engagements pris lors de la COP26 à Glasgow en 2021.

Image d’illustration Pixabay

Le méthane a un pouvoir réchauffant 80 fois plus puissant que le dioxyde de carbone sur une période de vingt ans. Ce gaz est également responsable d’un tiers de le réchauffement climatique depuis l’ère préindustrielle. Cependant, elle est souvent négligée dans les politiques climatiques même si sa durée vivre dans leatmosphère est relativement courte (12 ans contre plusieurs siècles pour le dioxyde de carbone), et que chaque action béton a des effets concrets rapides. En 2020, les émissions de méthane ont atteint un record avec 400 millions de tonnes émises. Ce chiffre ne cesse d’augmenter, malgré l’engagement de plus de 100 pays à réduire ces émissions de 30 % d’ici 2030. Un pacte qui semble déjà compromis.

L’agriculture, les combustibles fossiles et les déchets représentent les principales sources humaines de méthane. Les plus gros émetteurs sont la Chine, l’Inde, les États-Unis, le Brésil et la Russie, tandis que l’Europe et l’Australie ont réussi à réduire leurs émissions.

Des solutions existent cependant pour limiter ces rejets. La détection et la réparation des fuites, la récupération des gaz d’échappement et une meilleure gestion des déchets pourraient contribuer à une réduction rapide des émissions de méthane. Dans le domaine agricole, des ajustements dans l’alimentation du bétail et la gestion des déchets organiques pourraient également être utiles.

L’ONU, lors des dernières négociations, a supprimé toute mention de l’abandon des énergies fossiles. Cette décision met en évidence le décalage persistant entre les déclarations politiques et les actions concrètes pour réduire les gaz à effet de serre.

Les scientifiques insistent : il est urgent d’agir. Il ne s’agit plus de promesses mais de mesures concrètes pour ralentir la hausse des températures mondiales. En ciblant le méthane, le réchauffement à court terme pourrait être considérablement ralenti.

 
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