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Top départ du marathon de lecture du prix littéraire Grenier d’Abondance à Salon

Vendredi dernier, le 20 septembre au soir, à l’heure où la librairie de la rue Auguste-Moutin ferme habituellement ses portes, régnait une effervescence insolite.

Une soixantaine de lecteurs ont gravi les marches du Grenier de l’Abondance, impatients de découvrir la sélection de la rentrée littéraire proposée par leurs libraires.

C’est la plus jeune, Clémence, qui a ouvert le cahier de lecture : «Je suis tombé amoureux de Vérités parallèles by Marie Mangez« . En couverture, l’enchevêtrement des journaux est le prélude à l’enquête journalistique haletant dont la mission est de démêler les fils ténus entre fake news et vérité.

Céline continued with the famous words of Émile Coué de la Châtaigneraie: “Chaque jour, dans tous les sens, je vais de mieux en mieux« . Son choix : La vie meilleure écrit par Étienne Kern, inspiré du célèbre pharmacien troyen, précurseur de l’autosuggestion et partisan du placebo : «Une histoire passionnante et très douce, écrite au présent« .

Mariane a continué avec Méduse d’Isabelle Sorente : «Un onzième roman brillant et puissant dont la construction restitue la complexité des personnages confrontés au deuil et à la transmission.« .

Régine, for her part, chose La petite bonne by Bérénice Picat: “C’est un premier roman. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un visage brisé tente de convaincre sa nouvelle servante de l’aider à mourir. Pris dans ce huis clos d’une rare intensité plongeant au cœur de l’intime, on assiste à un crescendo de corps à corps entre des êtres ordinaires pris dans le tourbillon de l’existence.« .

Le deuxième tour de sélection a mis en lumière des œuvres évoquant, chacune à leur manière, des trajectoires de femmes et d’hommes engagés. Le vent a dit son nom de Mohamed Abdallah donne la parole à des artistes réfléchissant, à l’automne 1954, sur la place de l’art dans la lutte pour la liberté du peuple algérien.

Très d’actualité, la chasse décrite par Abel Quentin dans Cabanereconstitue le parcours de quatre universitaires dont le rapport alertait, dès les années 1970, sur le risque majeur d’effondrement de la société capitaliste en plein XXIe siècle.

Dans un style sobre et concis, Christian Astoli explore le cheminement vers l’émancipation de deux femmes déracinées au fil de L’oeil de la perdrix.

Le journal de lecture clôturé par la fresque baroque de Guillaume Sire, Les grandes et étranges patriesUne histoire épique racontant le destin singulier de Joseph Portedor et Amina, servie par une écriture précise, inventive et sensorielle.« .

Un enthousiasme contagieux puisqu’à la fin de la présentation le public a fait le plein de livres pour choisir à son tour ses favoris.

Verdict dans deux mois !

Pour participer au Prix LGA

Le jeu est sans obligation d’achat. Clôture des votes le jeudi 28 novembre (en ligne ou dans l’urne en librairie).

Le vendredi 29 novembre à 19h, au Grenier d’Abondance, les gagnants seront dévoilés lors d’une soirée festive.

Tout au long de l’année scolaire 2024-2025, les auteurs lauréats seront invités à la librairie pour rencontrer les lecteurs.

Renseignements : livre-grenier-abdance.fr ou 04 90 58 36 40.

Romans en lice pour le prix LGA

Le vent a dit son nomMohamed Abdallah, 21 €.

L’oeil de la perdrixChristian Astolfi, 21 €.

La vie meilleureÉtienne Kern, €19.50.

Vérités parallèlesMarie Mangez, €20.

La petite bonneBérénice Picat, €21.10.

CabaneAbel Quentin, 22 €.

Les grandes et étranges patriesGuillaume Sire, 21,90 €.

MéduseIsabelle Sorente, 21,90 €.

 
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